Samedi 4 décembre 2021
Pegasus espionnait des téléphones de diplomates américains en Afrique
Nouveau rebondissement dans l’affaire du piratage de téléphones par les logiciels mis au point par la société israélienne. Pour la première des téléphones appartenant a des fonctionnaires américains ont été visés. Un nouvel épisode de cette saga qui risque de mettre à mal encore plus les relations entre Israël et l’administration Biden.
Cette fois le logiciel espion Pegasus, développé par le groupe israélien NSO, a été retrouvé sur au moins 9 téléphones appartenant à des employés du département d’État américain. Il s’agit, selon l’agence Reuters qui a révélé cette information de fonctionnaires américains basés en Ouganda.
La société israélienne avait été placée le mois dernier sur la liste noire du ministère américain du Commerce après avoir été mise en cause pour le piratage des téléphones de centaines de représentants gouvernementaux dans le monde y compris plusieurs chefs d’État. Et notamment le téléphone du président français Emmanuel Macron.
Interrogé un porte-parole du groupe NSO a indiqué n’avoir aucune indication sur l’utilisation des logiciels sur ces téléphones. Les comptes concernés, a-t-il ajouté, ont été suspendus et une enquête serait en cours. La semaine prochaine le ministre israélien de la Défense doit se rendre à Washington pour parler du dossier nucléaire iranien. Mais l’affaire Pegasus sera également au centre des débats.