C’est l’une de nos spécialités culinaires la plus connue à l’étranger et nous pouvons dire, non sans fierté, qu’elle est hautement apprécié dans le monde. Avec son goût et son odorat méditerranéens, notre couscous conserve d’ailleurs la première place du classement des plats préférés des Français.
Il faut dire qu’au-delà de son goût unique, de la texture légère et raffinée de ses graines, il a un grand intérêt nutritionnel sur plusieurs aspects. Alors, s’il en fallait un plat qui mettrait tout le monde d’accord, en voilà un qui reçoit l’approbation de tous.
Il faut ajouter que nous, les Kabyles des montagnes, en matière d’alimentation, nous avons bien raison d’en consommer sans modération, car il n’y a pas de meilleure pour se nourrir sainement et aussi richement que varié.
Chose bien étrange et complètement incompréhensive, notre plat national semble, dans une large mesure, être écarté par presque tous nos restaurateurs, si ce n’est que certains ne le mettent en avant qu’en simple plat du jour.
À notre grand regret alors de constater que même les plus respectueux des Chefs ne citent pas notre fameux et appétissant couscous comme plat phare de leurs cartes. Cela nous prive en effet de nous retrouver plus souvent autour d’une table de restaurant pour amplement profiter du plaisir de savourer le plus authentique de nos plats.
Mais alors, quelle serait donc cette raison, si bonne, si importante, qui empêcheraient ces nombreux restaurateurs de nous proposer quotidiennement ce couscous que nous avons certainement déjà eu dans le biberon.
ll convient peut-être de garder cette question à l’esprit, car il ne sert à rien de disposer d’un tel art culinaire quand notre couscous, qui est censé avoir, en tout temps et en toute saison, sa première pole position, ne trouve pas une place de choix dans les cartes de nos restaurants ou, pire encore, quand il n’y figure pas du tout comme choix.
Yazid Sadat