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Présidentielle française : Jean-Luc Mélenchon se voit au 2e tour

Jean-Luc Mélenchon

Imperturbable, Jean-Luc Mélenchon poursuit son tour de France à la rencontre du peuple de gauche sensible à ses envolées lyriques et ses propositions pour la présidentielle.

Malgré des sondages peu encourageants, Jean-Luc Mélenchon y croit : le second tour de la présidentielle française est à portée de main. Et le candidat de l’Union populaire concentre donc désormais ses attaques contre celui qu’il voit comme son principal rival Emmanuel Macron. Illustration à Tours jeudi soir où Jean-Luc Mélenchon a réuni près de 2 500 de ses supporters.

« Heureusement, la comédie est terminée. Maintenant, le tableau est stabilisé » : Jean-Luc Mélenchon est soulagé. Tous les candidats à gauche sont désormais connus et il estime qu’ils ne font pas le poids face à lui : « Pendant des années, on a été les challengers. Maintenant, c’est nous le plus gros morceau ».

Macron, le véritable adversaire

Place donc au véritable adversaire : Emmanuel Macron. Un président au bilan économique et social jugé désastreux : « Il y a huit millions de personnes qui ont besoin d’accéder à l’aide alimentaire. Il y a douze millions de personnes qui ont froid à la maison. Mais, on leur dit : tout va bien, la croissance est repartie. Le chômage est en train de s’arrêter. Tout va bien ! ».

Crise du Covid-19, de l’éducation, du logement, prix de l’essence, scandale des Ehpad : ce sont les facettes d’un même problème pour Jean-Luc Mélenchon. Un libéralisme galopant défendu par le pensionnaire de l’Elysée : « Vous pensez que l’argent va ruisseler, de la table du riche, donc des miettes de plus en plus grosses dont vous pourrez vous distraire, mon cher Jacquouille ».

Justicier du peuple

Face au « président des riches », Jean Luc Mélenchon s’érige lui en justicier du peuple : « Alors oui, je crie parce que ce monde nous est odieux. Nous ne supportons pas son inégalité. Nous ne supportons pas sa violence ». Jean-Luc Mélenchon leader de la gauche, sans doute. Premier challenger d’Emmanuel Macron, c’est encore loin. L’« insoumis » reste pour l’instant cinquième dans les intentions de vote à la présidentielle. Avec RFI

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