Un autre ancien ministre de Bouteflika qui se retrouve en prison pour corruption. Abdelmalek Boudiaf rejoint Sellal, Ouyahia, Bedoui, Ould Abbès et un nombre impressionnant d’anciens hiérarques de Bouteflika derrière les barreaux.
Poursuivi pour enrichissement illicite, blanchiment d’argent et recel dans le cadre d’un groupe criminel, outre l’octroi d’avantages injustifiés lors de la conclusion de contrats de marchés et abus de fonction lorsqu’il était ministre de la Santé, et en tant qu’ancien wali d’Oran et de Constantine, Abdelmalek Boudiaf a été condamné à une peine de sept ans de prison ferme, assortie d’une amende de 4 millions Da.
La sentence a été prononcée, mardi 4 avril 2023, par le juge du pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed d’Alger.
Poursuivis dans le cadre de la même affaire son fils et sa fille ont écopé, respectivement, de quatre ans de prison ferme et de 18 mois de prison avec sursis. Son épouse, quant à elle, a été acquittée.
L’ancien directeur général par intérim de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), M’hamed Ayad a écopé d’une peine de 18 mois de prison ferme.
Des acquittements et des peines de 4 ans de prison ferme ont été prononcées à l’encontre de plusieurs personnes dont des hommes affaires accusés dans la même affaire.
Lors du procès qui s’est tenu le 22 mars dernier, le procureur de la République près le pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a requis une peine de 12 ans de prison ferme contre l’ancien ministre Abdelmalek Boudiaf, qui comparaissait devant le juge avec 18 autres accusés dont des hommes d’affaires, pour corruption.
Des peines allant de 4 à 5 ans de prison ferme ont été également requises contre l’épouse de Abdelmalek Boudiaf et deux de ses enfants pour recel et dissimulation intentionnelle de sources de fonds illicites, blanchiment d’argent, abus de fonction et obtention d’indus avantages.
Le procureur de la République a requis des peines allant de 3 ans à 5 ans de prison ferme contre des hommes d’affaires poursuivis pour obtention d’indus avantages.
Samia Naït Iqbal