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Quand l’Algérie se tourne vers les vieux et la France choisit la jeunesse

Tebboune Chanegriha
Tebboune (78 ans) et Chanegriha (78 ans) dirigent un pays de jeunes.

Au carrefour du théâtre géopolitique mondial, une dynamique singulière s’illustre entre deux acteurs centraux : l’Algérie et la France.

Cette relation, loin d’être une simple interaction diplomatique, symbolise la tension entre l’expérience et l’innovation, entre le passé et l’avenir. En scrutant ces deux nations, nous sommes conviés à comprendre les intrications qui façonnent notre époque, où l’intersection de la sagesse ancestrale et de la vision novatrice crée un paysage riche en promesses et en défis.

Les vieux dirigeants n’ont qu’à aller au cimetière pour comprendre qu’ils ne sont pas indispensables

Comme l’écrivait Victor Hugo : « Chaque homme dans sa nuit s’en va vers sa lumière. » L’Algérie, avec ses dirigeants empreints d’une expérience longuement acquise, cherche à naviguer dans le tumulte mondial avec prudence et discernement, s’inspirant des enseignements du Coran qui proclame : « Allah ne change pas la condition d’un peuple tant que ceux-ci ne changent pas ce qui est en eux-mêmes. » Tout en puisant dans la richesse de son histoire et de sa tradition, elle doit également répondre aux aspirations d’une jeunesse avide de renouveau.

À l’opposé, la France, bien ancrée dans son patrimoine historique, se démarque par une dynamique gouvernementale résolument jeune et audacieuse. Comme le disait Molière : « Il faut de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace. » Elle incarne cette jeunesse d’esprit, prête à défier les conventions, à innover et à se réinventer pour répondre aux exigences d’un monde moderne.

Une gérontocratie accule la jeunesse au désespoir

Cette dichotomie, loin d’être un obstacle, révèle une synergie potentielle. « Là où la raison s’arrête, la foi commence, » énonçait Voltaire. L’Algérie, en s’appuyant sur les enseignements du passé et sur la sagesse de ses anciens, peut trouver dans la France un partenaire inspirant, porteur d’une énergie et d’une vision nouvelles. De son côté, la France, en reconnaissant la profondeur de l’expérience algérienne, peut tirer des leçons précieuses pour naviguer dans les eaux complexes de la géopolitique contemporaine.

En somme, la relation entre l’Algérie et la France, évoquée à travers cette perspective enrichie par la culture et la tradition, souligne l’importance de la complémentarité et de la collaboration. Elle nous rappelle que, face aux défis mondiaux, la combinaison de l’expérience et de l’innovation, du passé et du présent, est essentielle. En conjuguant leurs forces respectives, ces deux nations, chacune à sa manière, peuvent non seulement surmonter les obstacles actuels mais aussi façonner un avenir commun, fondé sur le respect mutuel, la compréhension et la prospérité partagée.

Dans cette quête commune, l’Algérie et la France nous montrent que la véritable grandeur d’une nation réside dans sa capacité à évoluer, à s’adapter et à se réinventer, tout en restant fidèle à ses valeurs et à son histoire.

Dr A. Boumezrag

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