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Quelle politique de l’eau en Algérie ? (I)

DECRYPTAGE

Quelle politique de l’eau en Algérie ? (I)

1. Situation des ressources hydriques en Algérie depuis son indépendance

Si nous observons sur plus d’un demi-siècle l’évolution de la situation du secteur de l’hydraulique en Algérie dans les domaines de la mobilisation, de la distribution de l’eau potable, de l’épuration des eaux usées mais aussi de la protection des ressources hydriques, force est de constater des améliorations remarquables surtout depuis l’an 2000. Au crédit de l’Etat, rappelons qu’en 1962, l’Algérie disposait   de 13 barrages d’une capacité de 500 millions de m3 d’eau, aujourd’hui on en compte environ 78 d’une capacité de plus de 8 milliards de m3 ( Rappelons au passage que 80% des ouvrages ont été réalisés par des entreprises étrangères). Cependant les changements climatiques, la forte croissance urbanistique et démographique, nos faiblesses managériales vont très prochainement aggraver notre situation de stress hydrique.

Beaucoup de rapports, d’articles et mémoires figurent dans la littérature qui rapportent constats et points de vue assez complets sur ce secteur, notamment la contribution de R. Bouchrit (1) et celle de l’IPEMED(2).

Il nous a semblé inutile ici de revenir sur un descriptif de la situation et l’organisation du secteur hydraulique ni d’inventorier les différentes infrastructures, ouvrages et installations qui le caractérisent.  

Cependant, pour ce qui concerne les performances, l’économie, l’exploitation des aménagements hydrauliques, l’intégration, la préservation, la fiabilité, la capitalisation technique et technologique et le fonctionnement des systèmes en général, nous serons en revanche bien plus critique.

Si la bataille de la mobilisation des ressources hydriques a été en partie gagnée à coups d’investissements colossaux celles de l’efficacité de l’utilisation optimale, du retour sur investissement, du développement durable, de la lutte contre le gaspillage et de la pollution sont, à mon avis, très loin d’être remportées : Le management et l’ingénierie des ressources hydriques en Algérie est un livre à écrire !

L’ingénierie de l’eau n’a pas suivi le mouvement du programme d’investissement et qui reste l’apanage des pays industrialisés. C’est au niveau de cette faille que je voudrais apporter ma contribution propre, au cas algérien. 

2. Où se situe-t-elle et quelles en sont les causes ?  

Il y a d’abord les causes historiques qui continuent à nous influencer et qu’il est bon de rappeler.

Une première cause endémique de cet échec depuis l’indépendance, fut la mauvaise gestion des ressources hydriques à tous les échelons de l’Etat, des entreprises et des organismes publics. Rappelons au passage que la vétusté du réseau d’alimentation en eau des principales villes du pays a occasionné de grandes déperditions. Un ensemble de facteurs ont conduit à ce que l’eau vint à manquer partout et les algériens se sont peu à peu accoutumés aux pénuries voire aux émeutes de l’eau.    

L’eau ne coûtait rien et presque plus personne ne payait ses factures d’une eau qui ne coulait plus dans les robinets. Ne dit-on pas pourtant que ce qui est rare est cher ? Mais cet adage ne s’appliquait pas en Algérie. Ce qui dominait par contre c’était paradoxalement le couple pénurie-gaspillage une formule type qui consistait à vidanger de suite les anciennes réserves d’eau pour stoker un maximum d’eau durant les heures d’approvisionnement.  

Une deuxième cause tout aussi endémique de cet échec fut la pollution généralisée des eaux de mer, des étendues d’eau, des retenues, des oueds et des nappes phréatiques. Les rejets d’eaux usées, les produits polluants et les engrais sont venus à bout de la chaîne écologique fragile. De nouveaux textes légaux apparurent certes mais peu appliqués, absence d’une police de l’eau, insuffisance de communication- prévention et contrôles au niveau des divers démembrements des organismes étatiques concernés. Le phénomène s’en est allé crescendo jusqu’à atteindre des niveaux alarmants qui menaçaient la santé publique : épidémies virales, intoxications, dé-potabilisation de l’eau courante, mélanges d’eaux usées avec les réseaux d’alimentation d’eau potable.

Rappelons que jusqu’aux années 70, l’eau minérale conditionnée en bouteille de verre était essentiellement destinée aux restaurants, aux malades et aux biberons des nourrissons.  

Depuis les choses ont bien changé ! L’ancien pot à eau en terre cuite ou verre posé sur la table des ménages ne fait plus recette. L’eau, soit disant minérale naturelle conditionnée en bouteilles plastiques a envahi les 4 coins du pays. Le mode de consommation de l’eau a basculé. L’Algérien ne fait plus confiance à l’entreprise nationale d’alimentation en eau potable malgré une très sensible amélioration depuis 2000. Désormais l’impact environnemental s’annonce catastrophique.

Aujourd’hui, l’eau du robinet est classée impropre à la consommation dans l’esprit des citoyens algériens.

Une troisième cause tout aussi endémique de cet échec fut la mauvaise collecte des eaux de ruissellement. En 1970 dans une ville du centre de l’Allemagne de l’ouest, lors d’une visite d’un village, je vis plusieurs types des canalisations différenciées par des couleurs. On m’expliqua que par exemple celles qui descendaient des toits étaient collectées dans des réservoirs pour une réutilisation. A cet instant, je m’interrogeais sur un pays très avancé et bien mieux arrosé que l’Algérie, qui récupère une grande partie des eaux de pluie. Pour schématiser la situation : l’Allemagne collecte une partie appréciable de ses eaux de ruissellement, en Algérie une partie appréciable des eaux de ruissellement se jette à la mer.

La logique voudrait qu’un pays semi-aride éduque son peuple et se mobilise pour prendre toutes les mesures pour récupérer les eaux qui tombent du ciel. Les services de l’urbanisme, ceux de la voirie, les centres de recherche, les instituts spécialisés, les experts, les architectes et autres spécialistes n’ont-ils pas appris en 50 ans comment procéder aux techniques de récupération des eaux de ruissellement ?  

Une quatrième cause tout aussi endémique de cet échec fut l’ignorance des sciences de l’eau. Ne dit-on pas l’eau c’est la vie ! Tout comme l’eau peut provoquer la mort (maladies à transmission hydriques, crues et inondations en particulier). Rappelons au passage que l’eau reste la première cause de mortalité dans le monde avec 4 millions de décès par an selon l’OMS.

L’industrie, l’agriculture, l’énergie, le tourisme et le développement durable sont intimement liés à la présence de l’eau. Même les planètes dans l’univers nous intéressent davantage si elles disposent d’eau. Cette science de l’eau permet dans l’industrie de recycler et traiter les eaux, dans l’agriculture d’irriguer avec parcimonie, dans le tourisme d’éviter de voir dans un hôtel 5 étoiles, un jerrican d’eau dans sa salle de bain et dans les ménages d’en faire un usage rationnel.  

Mon constat, c’est en fait l’échec de l’optimisation, du management de la mobilisation et de l’exploitation efficiente de l’eau.

Durant un demi-siècle, nous n’avons pas su irriguer à grande échelle nos terres par des techniques adaptées aux zones arides (3), nous n’avons pas su arrêter l’avancée du désert par ce fameux barrage vert, nous n’avons pas su consolider notre engineering (4), nous n’avons pas su protéger nos réserves d‘eau de la pollution ni de notre littoral, ni de nos oueds, nous n’avons pas su récupérer suffisamment les eaux de ruissellement, nous n’avons pas  su ralentir le phénomène de désertification des plaines de l’Ouest algérien, nous n’avons maîtrisé aucune technologie de production d’eau non conventionnelle (dessalement en particulier), nous ne contrôlons pas totalement les branchements illégaux, nous ne prenons pas suffisamment soin de nos nappes souterraines, nous ne sommes pas engagés dans une projection sur l’avenir de ces 40 millions d’algériens avec une croissance de la demande en eau en zones urbaines qui va prochainement doubler. 

Depuis 20 ans, l’Etat a mené une politique de l’eau basée d’abord sur le développement de l’infrastructure hydraulique (barrages, transferts, stations de dessalement d’eau de mer, stations d’épuration etc.) et a engagé une réforme institutionnelle du secteur des ressources en eau pour optimiser par des textes, la gestion de la ressource.

Ce fut une planification administrative centralisée de développement du secteur de l’eau qui a atteint ses limites. Certes, cette étape était plus que nécessaire mais apparaît aujourd’hui totalement inadaptée !  

Nous sommes actuellement loin d’une politique intégrée de l’eau qui arbitre de manière optimale entre d’une part les différents usages de l’eau (domestique, agricole et industriel) et d’autre part les interactions entre l’eau et les secteurs économiques  intimement liés notamment l’industrie, l’énergie, l’agriculture et le tourisme.

D’ici à 2040, la pression démographique agira sur nous comme une menace croissante et imposera d’étendre plus largement les surfaces irriguées si on veut d’abord nourrir notre population plus nombreuse et non éduquée et non préparée à une cogestion citoyenne avec l’Etat.

Ensuite il faudra répondre aux besoins potentiels du secteur énergétique, agricole, industriel et touristique. Sans une rationalisation globale et intégrée de la gestion des ressources en eau,  plusieurs spécialistes affirment que la demande en eau potable, estimée aujourd’hui à 2,5 milliards de m3/an, pourrait atteindre dans la prochaine décennie 4 milliards de m3/an.

Même avec une bonne pluviométrie et des investissements complémentaires le spectre de la pénurie se dresse devant nous.   

Ce que je veux souligner ici, c’est que face à ces défis économiques majeurs, ni les infrastructures réalisées dans le secteur, ni les textes légaux de la loi relative à l’eau (loi n°05-12 du 4 août 2005) ne suffiront à eux seuls à les relever à moyen et long terme.

Rappelons que l’eau et l’énergie sont imbriquées et interdépendantes.

Le dilemme est précisément là:

  • il faut beaucoup d’énergie pour produire de l’eau (dessalement d’eau de mer, pompage vers des réservoirs, les transferts d’eau, les stations d’épuration)

  • et il faut beaucoup d’eau pour produire de l’énergie (électricité, pétrole, gaz et fracturation hydraulique).

Rappelons également que si la politique de l’eau est décidée par l’Etat, elle est mise en œuvre par un ensemble d’acteurs de l’eau : l’Etat, les collectivités locales et les différentes catégories d’usagers, citoyens, industriels, agriculteurs, entrepreneurs, artisans, prestataires, sous-traitants, etc.

Il est impératif aujourd’hui d’accorder plus d’importance à la gestion de la demande qu’à l’offre pour que le management des ressources en eau s’inscrive dans le développement durable, au sens stratégique, économique et environnemental.

Nous sommes en droit de nous poser ici plusieurs questions :  Qui sont finalement les décideurs et les acteurs ? Qui en a la charge et qui arbitre ?  Maîtrise-il tous les contours de la problématique ? Qui veille au respect à cet équilibre fragile ? Comment combler nos insuffisances ?  Comment agir pour une mise à niveau ? Que faire pour combler le retard cumulé ? Comment s’affranchir progressivement de l’assistance technique étrangère en bâtissant  notre propre engineering de l’eau? Autant de questions auxquelles il faudra bien répondre.

Comment procéder pour relever ces défis ?  

Globalement rare, tant en quantité qu’en qualité, surexploitée et polluée par les activités humaines, l’eau est devenue un bien fragile à mettre sous haute protection.

Bien sûr,  il est possible de relever ces défis ! En réduisant d’abord les fuites et les gaspillages (5), en agissant sur les comportements des usagers par une sensibilisation, de l’information puis en fin de course par verbalisation, en introduisant des techniques modernes d’irrigation, par des programmes de formation des cultivateurs, des techniciens de l’eau, en finançant la Recherche & Développement sur l’eau et les techniques de production agricole avec très peu d’eau, en mettant en place une police rigide de l’eau, en généralisant l’informatisation des données et des procédures, avec un management moderne, en appliquant des mesures coercitives contre les pollueurs avec une meilleure protection et contrôle des réservoirs et cours d’eau, en menant une politique nationale pour une agriculture plus économe en eau d’irrigation, en développant l’expertise en matière de gestion des réservoirs, de la distribution et du traitement ainsi que les technologies des ressources non conventionnelles en eau, en vérifiant immanquablement que chaque industrie traite ses eaux usées avant rejet dans le réseau d’assainissement ou les cours d’eau, défiscalisant les activités économiques de l’eau,  finançant avantageusement les activités d’économie et conservation de l’eau et en maîtrisant la croissance de la demande en eau à long terme.

Cela fait un grand nombre de tâches ardues et diversifiées à accomplir ! Ces mesures qui paraissent complexes ont été mises en œuvre depuis longtemps par plusieurs pays de la rive nord de la méditerranée, dont l’Espagne reste le modèle qui se rapproche le plus de nous.

Il est utile de rappeler que le premier Secrétariat d’Etat à l’Hydraulique a été crée en 1971 et depuis 1999 le secteur de l’eau s’est érigé en Ministère (6) regroupant aujourd’hui un grand nombre de directions régionales, d’offices, Agences, Conseils, etc., en fait des centaines de fonctionnaires, administrateurs et ingénieurs.    

Force est de constater que les ressources en eau mobilisées n’offrent toujours pas de services efficients et satisfaisants dans les grandes villes, dans toutes les régions du pays et des progrès majeurs sont attendus

dans les zones rurales et les villages en matière d’alimentation en eau potable et assainissement mais aussi en matière d’irrigation : seulement 30% des besoins seraient couverts.  

Bien que la superficie agricole irriguée soit passée de 350.000 hectares en 1999 à près de 1,4 million d’hectares en 2018, cette progression reste toutefois très en deçà des capacités et des immenses besoins.     

Rappelons que toute gestion efficiente de l’eau doit répondre aux enjeux fondamentaux suivants :

  • Permettre aux citoyens d’avoir accès à l’eau potable et à l’assainissement des eaux usées ;

  • Permettre le développement durable des activités industrielles, de production énergétique, du tourisme et des loisirs ;  

  • Assurer l’irrigation des cultures de manière adaptée au milieu et aux ressources ;

  • Préserver les ressources en eau et les milieux aquatiques ;

  • Prévenir les pollutions permanentes et accidentelles ;

  • Prévenir et gérer les sécheresses, les inondations et lutter contre l’érosion ;

La politique de l’offre menée actuellement ne répond pas à la demande, dans un contexte de rareté des ressources hydriques. La situation de pénurie d’eau en Algérie devrait persister durablement même dans le cas favorable d’une baisse drastique des pertes dans les réseaux de distribution et la généralisation des

équipements économes d’irrigation. Tous les pays du bassin méditerranéen (France, Espagne, Grèce, Italie, Portugal, etc.,) inscrivent une refonte de leur politique de l’eau comme priorité nationale de bonne gouvernance.

En matière de politique de l’eau et d’arbitrage, il est bon de d’observer les ce qui se pratique dans l’autre rive de la méditerranée et tirer profit des succès mais aussi des errances et erreurs.  

Ainsi, si l’Algérie veut poursuivre son cycle de réformes entamé pour d’une part s’éloigner progressivement de la situation de pénurie en eau dans laquelle elle se trouvait et d’autre part pour que le secteur de l’hydraulique soit un moteur de croissance pour les autres secteurs  (agriculture, industrie , énergie et tourisme) et des chantiers durables à long terme, les autorités sont appelées à revoir totalement leur copie: Une nouvelle stratégie doit être inventée.

3. Quelle stratégie nouvelle suggérer ?

La priorité doit désormais être accordée à la régulation de la demande pour mieux utiliser les ressources en eau existantes, de réduire les fuites et le gaspillage, de rationaliser l’irrigation et d’éviter ainsi de recourir à la mobilisation de nouvelles ressources surtout non conventionnelles.

Désormais, il devient impératif de passer à un management interactif de l’eau basé sur 6 axes directeurs :

  1. L’optimisation et satisfaction des divers usagers  

  2. La qualification, l’innovation technologique, la R&D  

  3. Management, Partenariat Public Privé –PPP-, Privatisation et/ou gestion déléguée

  4. Recours circonstancié aux ressources en eau non conventionnelles

  5. Base tarifaire adaptée aux usagers

  6. Des actions drastiques pour l’économie de l’eau potable (introduisant de plus en plus l’eau non potable pour des utilisations spécifiques)

Nous ne pourrons pas ici développer une stratégie nationale intégrée de l’eau mais cependant pour être pragmatique, nous allons quand même ouvrir quelques pistes.

3.1. L’optimisation et satisfaction des divers usagers  

L’usage agricole représente le premier poste de consommation d’eau en Algérie avec plus de 70% de la consommation au niveau national soit environ 7 milliards de m3 en moyenne annuelle. La consommation globale nationale (consommation de la population en eau potable, les besoins des secteurs industriel et agricole) est estimée à 12 milliards de m3/an. La demande en eau agricole est aussi la plus élastique (par rapport aux usages domestique et industriel) et c’est donc en agriculture que les potentiels d’économie d’eau sont les plus élevés, de l’ordre de 20 à 25 %.

Notons au passage qu’une économie de 20% permettrait d’alimenter la moitié de la population algérienne ».

Par ailleurs, l’utilisation systématique des eaux usées retraitées pourrait bénéficier utilement aux APC  pour divers usages, à l’instar de l’entretien des espaces verts, le lavage des rues, la lutte contre les incendies, au refroidissement dans l’industrie, etc.   

Actuellement  les 300 stations d’épuration des eaux usées (STEP) installées traitant 1,2 milliard de m3 par an, produisent 400 millions de m3/an d’eaux épurées et qui pourrait atteindre, progressivement, les 600 millions m3/an voire un milliard de m3/an. Cette ressource d’eau non conventionnelle constitue un apport supplémentaire appréciable en quête de potentielles utilisations.

Cependant les questions relatives au traitement à la gestion et les conditions techniques de réutilisation des eaux usées épurées sont très loin d’être aujourd’hui traitées de manière satisfaisante. (A suivre)

L. G.

 (*) Lies Goumiri est docteur d’Etat ès-sciences de l’Institut National Polytechnique de Grenoble (France) et diplômé de Sciences Po Paris. Il a occupé d’importants postes dans l’administration centrale, CEO dans plusieurs entreprises publiques et privées. Il a été associé à plusieurs missions de l’ONUDI et enfin consultant pour divers organismes et sociétés étrangères asiatiques et européennes.

Notes

(1) http://fseg2.univ-tlemcen.dz/rev%2010%20en%20pdf/ROUISSAT%20Bouchrit.pdf

(2 )https://www.pseau.org/outils/ouvrages/ipemed_etat_des_lieux_du_secteur_de_l_eau_en_algerie_2013.pdf

(3) https://nicolabarbisan.files.wordpress.com/2014/02/rapport-mc3a9thodes-dirrigations.pdf

(4) https://lematindalgerie.comquelle-place-et-quel-avenir-pour-notre-engineering

(5) Les spécialistes estiment le taux de pertes en eau à plus de 40 % par an en moyenne qui ont diverses origines (déficience des réseaux, lâchers directs, surconsommation, vols, l’absence de compteurs gaspillage, indice des prix de l’eau),

(6) Le ministère des ressources en eau (MRE) est l’autorité chargée de la mise en œuvre de la politique nationale de l’eau avec les directions des ressources en eau des wilayas (DREW) et sous sa tutelle :

• L’Agence nationale des ressources hydrauliques (ANRH) est chargée d’étudier et d’évaluer les ressources en eaux et en sols irrigables • l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT) chargée de la gestion des barrages et transferts  

• L’Algérienne des eaux (ADE) chargée de l’alimentation en eau potable et industrielle  

• L’Office national de l’assainissement (ONA) pour la gestion et le développement des infrastructures d’assainissement urbain  

• L’Office national de l’irrigation et du drainage (ONID) chargé de la gestion des périmètres d’irrigation    

• Le Conseil national consultatif des ressources en eau pour la coordination institutionnelle sur la politique de l’eau.

• L’Autorité de régulation des services publics de l’eau pour évaluer les services d’eau et d’assainissement fournis aux usagers, à contrôler leurs coûts et les tarifs

• Les Agences de bassins hydrographiques (ABH) et les Comités de bassin pour la gestion au niveau des régions hydrographiques.

• L’Agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau (AGIRE), les ABH deviennent des démembrement

Auteur
Llies Goumiri (*)

 




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