Bien que son pays soit coupé de la moitié du monde et que son économie souffre déjà atrocement en raison de toutes les nombreuses et draconiennes sanctions prises par les États-Unis et les l’Union européennes, le tsar Vladimir Poutine continue d’espérer l’abdication de cette grande partie de l’Europe démocratique devant sa tentative d’asservissement du peuple ukrainien et de sa nation indépendante.
Pour cela, le maitre du Kremlin laisse sciemment, sous les yeux du monde entier, se perpétrer d’horribles crimes de guerre pour effrayer les Ukrainiens qui lui tiennent incroyablement tête avec cette résistance héroïque qui a déjà contraint cet ex-agent du KGB à revoir drastiquement ses ambitions du départ à la baisse.
Pas étonnant alors de voir encore le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba demander, avec insistance, aux membres de l’OTAN de fournir davantage d’armes à son pays pour combattre la soldatesque russe qui rase des villes, écrase des citoyens civils sous les bombes et violent sauvagement des femmes. …
Pour l’heure, aucune sanction ne semble protéger les populations de ces pires traitements infligés par cette armée russe totalement déshumanisée et sans règles qui perpétue ainsi des crimes de guerre. D’ailleurs de nombreuses capitales du monde estiment que les centaines de morts de civils à Boutcha et ailleurs en Ukraine s’apparentent désormais à un génocide.
En Russie, la parole du maitre du Kremlin est de plus en plus déconsidérée, et cela contraint le pouvoir d’alourdir encore la chape de plomb qu’il faisait déjà peser sur son peuple, aux risques même d’une révolte qui s’annonce par de nombreux signes avant-coureurs.
Bien que les messages du monde civilisé à Poutine ne souffrent d’aucune ambiguïté, ce dernier continue, malgré son faux semblant de participation à la table de négociations, de faire, au XXIe siècle, preuve d’une cruauté insoutenable pour modifier les frontières.
Chaque jour, les témoignages se multiplient sur les exactions commises par l’armée russe à Boutcha, Irpin et Hostomel, près de Kiev. Des brutalités déjà observées en Tchétchénie et en Syrie.
Si nous estimons alors ne pas pouvoir arrêter cette affreuse guerre, il faut, coûte que coûte, imposer des limites claires au pouvoir criminel de Poutine qui devra « un jour ou l’autre » répondre de de son forfait devant une justice internationale.
Yazid Sadat