Rachid Nekkaz a été condamné dans son procès en appel aujourd’hui dimanche, par la cour de Chlef, à une peine de « six mois de prison ferme », a annoncé Me Zoubida Assoul. Au regard des mois qu’il a déjà passé en prison, Rachid Nekkaz devrait être libéré le 14 novembre, ajoute la même source.
Deux proches de Nekkaz ont été jugés aussi en appel au cours de ce procès. Abdelkader Chorfa et Hamza Djabri, membre du Mouvement pour la jeunesse et le mouvement (MJS), ont écopé de « deux mois de prison avec sursis ».
Le procureur général avait réclamé la confirmation de la peine prononcée à leur encontre en première instance par le tribunal de Chlef. Soit une peine de prison d’une année ferme.
Rachid Nekkaz était accusé d’ « incitation à un attroupement non armé », « outrage et insulte à un employé dans l’exercice de ses fonctions », « publication et promotion auprès du public de fausses nouvelles qui porteraient atteinte à la sécurité à la paix ou stabilité de la société », « mise en danger la sécurité ou la tranquillité ou la stabilité de la société » et « atteinte à l’intégrité de l’unité de la nation ».
Dans la même affaire, son avocat, Abdelkader Chorfa et Hamza Djabri avaient écopé d’une peine de six mois de prison avec sursis. Ils sont accusés de « participation à la diffusion et à la promotion de fausses nouvelles auprès du public qui porteraient atteinte à la sécurité la tranquillité ou la stabilité de la société » et « participation à des travaux portant atteinte à l’intégrité et à l’unité de la nation ».
Rachid Nekkaz, son avocat et le militant du MJC, avaient été arrêtés en mai dernier dans le cadre de l’affaire du détenu d’opinion Hakim Debazi mort en détention le 24 avril dernier, à la prison de Koléa (Alger). Cet activiste avait auparavant effectué des séjours en prison également.
L.M.