Lundi 4 février 2019
Rencontre sur les bonnes pratiques de l’antibiothérapie (ovins, bovins) à Batna
L’association des vétérinaires praticiens privés de la wilaya de Batna (AVPB) a organisé, les 02 et 03 février le 2e forum vétérinaire des Aurès sous le thème “les bonnes pratiques de l’antibiothérapie”.
La rencontre a eu lieu à l’hôtel Les Jasmins en présence du secrétaire général de la wilaya, Bachelaoui Yousef, Safi Mehdaoui, directeur des assurances (CNMA), le DSA, Hamza Samir ainsi que 450 participants venus de 20 wilayas avec comme invités deux docteurs vétérinaires et conférenciers égyptiens.
Mostefa Benhadid, docteur vétérinaire et président de l’AVPB a indiqué au Matin d’Algérie que cette 2e édition du forum vétérinaire des Aurès a été consacrée uniquement aux bonnes pratiques de l’antibiotique chez les bovins et ovins, notamment sur les précautions et les préventions de la fièvre aphteuse et la PPR (peste des petits ruminants). Sachant que ces virus mortels ont contaminé des milliers de bovins.
A savoir qu’une bonne partie des quatre coins du pays ont été touchés par cette maladie meurtrière. Pour rappel, la peste des petits ruminants (PPR) est principalement une maladie très grave des petits ruminants domestiques, dont l’évolution est rapide. Elle touche les ruminants sauvages lorsque ces derniers entrent en contact avec les petits ruminants domestiques.
Elle se caractérise par l’apparition des signes suivant tels que l’état d’abattement, hyperthermie, écoulements naseaux, et oculaire, lésion buccales, difficultés respiratoires avec toux, diarrhée nauséabonde et se termine dans bien des cas par la mort de l’animal.
La fièvre aphteuse est une maladie contagieuse du bétail. Elle touche généralement les bovins et les ovins ainsi les caprins et d’autres artiodactyles. C’est une maladie virale infectieuse réputée également contagieuse à déclaration obligatoire. Elle se caractérise par une forte morbidité et une faible mortalité. Cependant elle peut engendrer des pertes économiques considérables, Il existe à ce jour sept sérotypes connus (O, A,C Sat1, Sat 2,Sat 3,(Asia 1), apprend-on.
Cette rencontre entre spécialistes a permis aussi de regrouper un bon nombre d’étudiants venus de plusieurs wilayas. Elle a par ailleurs permis non seulement aux enseignants chercheurs, docteurs, vétérinaires et étudiants de parler de la recherche profonde dans le but de ressortir des résultats scientifiques mais encore d’améliorer les synthèses, outils et les mécanismes de celles-ci.
En outre, une convention a été signée entre le directeur des assurances (CRMA) Safi Mehdaoui et Benhadid Mostefa, président de l’association des vétérinaires praticiens privés de Batna dans le cadre d’un éventuel partenariat et d’accompagnement de tous les événements liés entre assurance et les activités de l’association, à savoir le sponsoring, assistance, la vulgarisation et la communication, a précisé Mahdaoui Safi, directeur de la CRMA.
Tenant compte de la situation particulièrement inquiétante, l’Etat a déployé des efforts considérables en important d’urgence une quantité de vaccins anti-virus, soit un total de 1 million de vaccins ont été dispatchés à travers les wilayas d’Algérie.
Pour sa part, la wilaya de Batna a bénéficié de 250.000 vaccins, sachant 3000 têtes d’ovins et 600 bovines ont trouvé la mort. Quant aux éleveurs, la plupart n’assurent pas leurs cheptels et moins encore le traitement par les vaccins et autres, apprend-on. De ce fait, des recommandations à ce sujet ont été données par le président de l’association des vétérinaires praticiens privés, à commencer par la nécessité d’une coopération entre l’institut vétérinaire et l’université ; les vétérinaires praticiens et tous les acteurs de la santé et la production animale.
Ensuite multiplier les rencontres scientifiques entre les différents acteurs de la santé animale et humaine afin de résoudre les problèmes de la santé publique. Il y a également la mise en place de laboratoires spécialisés pour établir des diagnostics certifiés et éviter les recours aux traitements symptomatiques ; à titre d’exemple, l’usage abusif spar les vétérinaires a induit une antibiorésistante chez les patients en médecine, d’où la difficulté de traiter les malades, ainsi que la création d’une formation continue pédagogique des scientifiques par l’institut vétérinaire et les sciences agronomiques.
.