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Répression en Algérie : affaire Salim Bounatero, arrestations, ISTN…

Prisons algériennes

Après une disparition qui aura duré six jours, le juge d’instruction près le tribunal de Béjaïa a décidé de placer Abdeslam Salim Bounatero sous contrôle judiciaire, indique le Cnld.

Aucune institution, justice, police, gendarmerie n’a été à même de fournir la moindre information à la maman d’Abdeslam Salim Bounatero durant ces 6 longues journées durant lesquelles il était aux mains des services de sécurité. Sommes-nous toujours dans une république ? Un Etat de droit, comme le fanfaronnent Tebboune et ses soutiens ?

Salim Bounatero a été finalement présenté au procureur près le tribunal de Bejaia après une disparition de 06 jours et sans le moindre contact avec sa famille. Il a été arrêté à Béjaïa, devant le domicile familial. Il a été conduit à Constantine, selon sa famille, puis a été ramené à Béjaïa, « sans lui permettre d’informer ses proches où de prendre contact avec un avocat », ajoute la même source. Sa famille était laissée dans le désarroi de sa disparition.

En effet, après 06 jours de recherches, sa famille a annoncé avoir retrouvé les traces de son fils à Constantine où il est maintenu en garde à vue.

A Jijel, l’enseignant syndicaliste, Abdeslam Azizi, a été convoqué par la police judiciaire pour lui signifier le renouvellement encore une fois pour 03 mois son ISTN.

L’ex-détenu d’opinion, Nadir Guendouz, est maintenu en garde dans les locaux du commissariat de Médéa depuis son arrestation, le 17 septembre 2023. Il avait quitté la prison le 6 avril 2022.

Répondant à la convocation de la police judiciaire près de la sûreté de Tahir, wilaya de Jijel, l’ex-détenu d’opinion, Bachir Arbid, il a a été notifié le renouvellement de son ISTN.

Près de 300 détenus croupissent dans les prisons algériennes dans un déni complet des autorités et partis croupions. Plus aucun défenseur des droits humains n’est à l’abri de l’arbitraire en Algérie. Une chappe de plomb sans précédent est tombée sur les militants.

Yacine K.

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