A l’occasion de la célébration du cessez-le-feu du 19 mars 1962, plusieurs centaines d’Algériens se sont rassemblés ce dimanche place de la République à Paris pour dénoncer l’arbitraire, les arrestations et la suspension de la liberté d’expression en Algérie.
Ils étaient peut-être 300 voire 400 Algériennes et Algériens à participer à ce rassemblement. « Avec le climat de terreur qui règne au pays, il était important que nous soyons là pour montrer que la lutte continue », souligne Slimane.
La diaspora algérienne a en effet profité de cette date hautement symbolique pour se rassembler et clamer son courroux contre les dirigeants du pays qui ont pris en otage le pays et suspendu tous les mécanismes démocratiques arrachés avec le sang des victimes d’octobre 1988. Il faut croire que la campagne de menaces orchestrées sur Tik Tok notamment contre les activistes du Hirak/Tanekra a mobilisé les activistes pour participer à ce rassemblement.
Nous avons appris également sur place que des sbires du régime de Tebboune ont tenté de s’introduire parmi les manifestants pour semer le chaos. En vain, des organisateurs les ont invités sèchement à quitter les lieux.
Riposte Internationale a fait un courrier à la préfecture pour souligner des menaces à l’endroits des manifestants habitués à tenir un rassemblement les dimanches. L’ONG a expliqué que ces menaces ont pour objet de poursuivre la terreur déjà instaurée dans le pays.
L.M.