L’Algérie a exprimé ce mercredi son étonnement face à de nouvelles mesures restrictives imposées par la France, qui touchent les ressortissants algériens détenteurs de documents de voyage spéciaux les exemptant de visa. Autrement dit, les dignitaires du régime algériens.

Ces mesures de restriction, qui limitent la circulation et l’accès au territoire français, ont été dévoilées par le ministre français des Affaires étrangères, sans que le gouvernement algérien n’en ait été informé au préalable, contrairement aux engagements de l’accord bilatéral entre les deux pays.

L’Algérie a souligné que ces restrictions, qui ne concernent que deux cas spécifiques récents, sont perçues comme une provocation dans un contexte déjà tendu. Le premier incident a été qualifié d’ »incident malheureux » par les autorités françaises, suite à une demande d’explication algérienne. Le second cas, survenu récemment, fait l’objet d’une nouvelle demande d’explication. Ces événements viennent s’ajouter à une série de tensions qui, selon l’Algérie, visent à déstabiliser ses relations avec la France.

Dans son communiqué, le gouvernement algérien a exprimé sa consternation face à cette nouvelle mesure, qu’il considère comme faisant partie d’une série de provocations et de menaces politiques dirigées contre le pays. Le communiqué met en garde la France, en indiquant que toute action attentatoire aux intérêts de l’Algérie entraînera des réponses réciproques et immédiates.

Les tensions entre Paris et Alger s’inscrivent dans un climat politique intérieur français marqué par des débats sur la politique étrangère et les relations avec l’Algérie. Selon Alger, ce conflit est alimenté par des querelles politiques internes, notamment au sein de l’extrême droite, qui semble être à l’origine de ces attaques.

Cette dynamique, qui implique aussi certains membres du gouvernement français, pourrait avoir des conséquences lourdes sur la relation bilatérale, affectant non seulement la coopération diplomatique, mais aussi les aspects économiques et sociaux des deux pays.

Ce contexte de tensions met en lumière la fragilité de l’ensemble de l’architecture des relations entre la France et l’Algérie, deux nations liées par une histoire intime mais complexe. Plusieurs dossiers sensibles restent en suspens. L’Algérie, malgré ces pressions, affirme son refus de céder aux menaces et d’accepter des mesures unilatérales qui portent atteinte à sa souveraineté et à ses intérêts.

Rabah Aït Abache

5 Commentaires

  1. Le communiqué veut dire, tout action attentatoire aux intérêts du régime , de son personnel et des ses proches entraînera des réponses réciproques et immédiates.
    On voit chez les décideurs une intolérance avérée à la frustration qui pourrait entraîner dans son aveuglement tous les algériens essentiellement ceux de France dans l’inconnu.
    La sagesse doit prendre le dessus sur la passion afin de trouver des solutions pour l’intérêt des deux peuples et isoler les manipulateurs et les jusqu’au-boutistes qui pensent qu’à leurs intérêts propres et non à ceux des peuples.

  2. Ce qui est une verite’ dans tout ca, c’est que personne en Algerie ne supporte de vivre sous ce regime/dictature – a l’evidence, meme pas ceux qui le detiennent !

    Puis, il y a les Francais qui renversent leurs gouvernements un apres l’autre comme des crepes et il y a les khortis . . . Qui finiront par payer le prix de leur feignantise.

    La, on voit le regime francais se preparer avec l’aide du Maroc et d’autres BONNES VOLONTE’S a le renverser, comme une khfafa…

    Devinez qui va venir a son secours, sous forme de bla bla bla ???

    ICI MEME !!!

  3. Ulach les visas pour les hagara . Un pays qui base ses relations avec un autre pays on lui imposant des visas ,du jamais vue . Un pays qui refuse d’acceillir c’est concitoyens c’est du jamais vue . Mais la faute revient à la France ,à force de caresser dans le sens du poil le régime dictateur d’Alger ; le retour de bâton . D’ailleurs la France les considérent comme des dignitaires ,c’est impropres ;c’est plus tôt des INDIGNES . Un ex: flagrant : l’ancien sinistre des Moudjahidine il vie actuellement en France d’après mes sources dans la région Lyonnaise ; c’est lui qui demandé à la France a repentance .Zerhouni il a fini ses jours en France . Les HAGARA veulent un visas ,et les HARAGA veulent une résidence . La France doit faire un choix .Vive la Kabylie libre et indépendante ;Azul Imazighens

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