Site icon Le Matin d'Algérie

Résumé en deux poèmes de Jiji, dédiés à Paris et Alger

Le déchirement de l’émigré

Résumé en deux poèmes de Jiji, dédiés à Paris et Alger

Quand Jiji (*) s’éclipse pour quelques jours à Alger, son Paris bonheur le poursuit

Il faut que je rentre

Chez moi

Dans mon Paris miroir

Âme de ma vie

Ses ruelles sous la pluie

Sa bonhomie

Ses marchés de merveille

Ses amoureux aux terrasses de café

Ses intelligents avec l’air de rien

Ses passants désinvoltes

De tous les pays de toutes langues

Et ses livres en brocante et en étal

Ma ville de culture

Que j’aime tant.

 

Alger, Mars 2016

 

Quand il rentre à Paris, Alger ne quitte plus ses pensées

Il faut que je rentre chez moi

Dans mon Alger terroir

Au quotidien des valeureux

Parlant chaud et fort

Converser avec l’inconnu

De l’inconnu qui le guette.

Il faut que je descende

Les ruelles de mon cœur

De Didouche à Meyssonnier

Porter les odeurs épicées

Aux rêves de ceux qui ne savent pas

Que le merveilleux est là

Dès les yeux levés 

Vers ce fabuleux bleu

Charme d’une vie

Des beaux amours

Et meilleures amitiés

Embellis de cette clarté.

Laissez-moi là besoin de rien

Plus de Paris des paris

Apaisé des allers des retours

Et des ailleurs.

Paris, janvier 2018

Quels que soient les merveilles et le confort de vie que nous offre l’endroit de la planète où l’on s’est exilé, qui, parmi nous, peut prétendre échapper à telle rythmique de nostalgie ?

Ya rayah win’emssafer ?

K. M.

(*) Voir http://www.lematindz.net/news/22143-creature.html pour une biographie succincte.

 

Auteur
Kacem Madani

 




Quitter la version mobile