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Riposte internationale dénonce le lynchage médiatique des journalistes arrêtés

Dans une déclaration

Riposte internationale dénonce le lynchage médiatique des journalistes arrêtés

Riposte internationale nous a fait parvenir le communiqué suivant. 

« Le gouvernement algérien ne cesse d’allonger la liste des journalistes emprisonnés. Abdou Semmar Merouane Boudiab et Adlène Mellah ont été interpellés par les services de sécurité algériens et placés en détention provisoire à la prison d’El Harrach. Ils sont poursuivis en compagnie d’autres citoyens sous des chefs d’inculpations qui accréditeraient une affaire du domaine du droit commun. Mais de nombreux indices alertent sur la très probable nature politique de ces poursuites.

Les journalistes du site Algériepart se sont fait connaître par un style impertinent et des révélations documentées sur des pratiques délictueuses dans divers milieux économiques et politiques. Travail relayé par l’émission “émission impossible” de la chaîne satellitaire Beur-Tv. Tout cela dénotait dans un environnement médiatique expurgé de l’investigation et soumis à un imprimatur sophistiqué.

À l’approche d’une présidentielle problématique, un tel penchant aux révélations devient des plus problématiques pour le pouvoir qui ne peut plus surseoir sa réaction. Parmi ce qui alerte sur la nature liberticide de l’opération : l’implication passionnée d’une très controversée chaîne de télévision parapublique. Laquelle chaîne d’information est connue pour ses accointances assumées avec les milieux sécuritaires. Elle est aussi réputée pour sa proximité avec les tenants du pouvoir algérien.

Le lynchage médiatique organisé par ce média atteint des proportions bibliques. Dans ce domaine elle n’en est pas à son coup d’essai. Elle s’est toujours fait le fer de lance des attaques contre les activistes opposés au système.

En l’absence d’assurances incontestables sur la prétendue nature de droit commun des poursuites engagées contre Semmar et ses amis, Riposte Internationale les tient pour des atteintes au libre exercice de la profession de journaliste et apporte son soutien aux journalistes, artistes, sportifs arrêtés. En conséquence, elle exige leur libération comme elle réitère son appel à la libération de Merzouk Touati, de Said Chitour et des nombreux blogueurs incarcérés dans les prisons algériennes ».

Pour le Bureau

Ali. Aït Djoudi

 




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