Mardi 24 mars 2020
Riposte internationale s’élève contre l’acharnement judiciaire contre Karim Tabbou et Fersaoui
Riposte internationale a rendu publique une déclaration au sujet de la condamnation de Karim Tabbou à un an de prison ferme par la cour d’Alger. Nous vous le proposons à la lecture :
Riposte internationale, dénonce l’acharnement savamment entretenu et organisé autour de la personne de Karim Tabbou, depuis son arrestation et la tournure prise par cette injustice, dont l’unique objectif après avoir échoué à le mettre au pas, est de le réduire au silence et étouffer une des voix qui portent la révolution du 22 Février 2019, quitte à mettre sa vie en péril.
Riposte internationale dénonce :
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Le nombre d’arrestations arbitraires, qui sont intervenues sur l’ensemble du territoire et ont touché toutes les couches de la société, qui n’auraient jamais dû avoir lieu. En effet, ces dernières sont les seules réponses que le régime Algérien a opposées à cette dynamique de changements.
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Le même acharnement judiciaire qui touche M. Fersaoui digne représentant du monde associatif très engagé en faveur du changement.
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L’omerta et le black-out médiatique qui entoure les conditions d’incarcération de Rachid Nekkaz.
Riposte internationale tiendra pour responsable le pouvoir de tout développement dramatique de cette situation qui risque d’advenir, sachant que M Teboune et l’état-major de l’armée en seraient comptables devant l’opinion internationale qui est prise à témoin ainsi que des institutions internationales, quant à ces violations répétées des droits humains les plus élémentaires. D’autant que celles-ci seraient tenues coupables au même titre et motif de non-assistance aux personnes en danger.
Riposte internationale réaffirme son soutien indéfectible à l’ensemble des détenus politiques et pour délits d’opinion et s’engage à faire cesser ces violations par tous les moyens que le droit lui permet.
Riposte internationale appelle l’ensemble des forces engagées dans le changement pour exiger la libération inconditionnelle de l’ensemble des détenus politiques et de délit d’opinion et en faire une priorité, car il y va de leurs vies.
Paris, le 24 mars 2020
Pour le Bureau exécutif
Le président Ali Aït Djoudi