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Riyad Mahrez gère-t-il mal son image ?

Riyad Mehrez

Le titre de ce modeste papier est d’un « journaliste » d’un quotidien électronique algérien. Celui-ci conseille à Mahrez de faire attention à son image, parce qu’il est capitaine de l’équipe de football algérienne.

Cet écrit s’apparente à rien d’autre qu’à une propagande sur le dogmatisme archaïque de l’islamisme nébuleux.

Un journaliste professionnel sportif, digne de ce nom, doit plutôt s’intéresser et commenter le rendement de chaque joueur d’une équipe, en particulier de son capitaine. Mais pas à regarder dans les trous de serrure de leurs chambres à coucher, ou à rapporter les sordides de la presse étrangère de boulevard. De surcroît, s’il est le capitaine de l’équipe nationale d’Algérie.

Ce genre de paparazzi, gardien de la morale des personnes publiques, à la recherche des scandales dans les fétides égouts, doit en premier balayer devant chez soi.

En Algérie, pareils individus complexés se sont toujours enfermés dans les préjugés, les tabous et l’immoralité, qu’ils traduisent et véhiculent en leçon de morale. Les réseaux sociaux gérés par cette frange, généralement affiliée à l’islamisme extrémisme ténébreux, sont plein le pays. Elle vulgarise librement leur haine le sectarisme et la violence, dans l’indifférence totale des politicards asservis aux putschistes des généraux du régime.

Que cherche ce journalisme domestique par ce genre de contribution ?

Depuis quelque temps, les joueurs des Fennecs font l’objet de toutes sortes d’inepties dans certains médias étrangers et locaux. Ces derniers font le buzz sur leur vie privée sans se soucier des dégâts qu’ils peuvent occasionnés.

Cherchent-ils à casser l’équipe nationale de football ?

Pourtant pas si loin, cette équipe nationale était la seule à enregistrer des succès dans cette Algérie enfoncée, par le régime belliqueux, dans les tréfonds volcaniques en ébullition.

Au lieu d’aider les joueurs à se relever de la trébuchante CAN 2021, pour la joute du mois prochain, certains médias du pays continuent à bombarder leur ambulance.

Après que la FIFA ait réduit au silence le paranoïaque Eto’o, les scribouillards publics du pays ont pris le relais. Souhaitons que les Fennecs réussiront la qualification pour le mondial du Qatar contre le Cameroun. Sinon, en cas d’un éventuel échec, une part de responsabilité incombera ce journalisme hébété.

La FAF aussi doit se réveiller de sa léthargie, qui perdure depuis l’arrivée de Amara à sa tête. Celui-ci, par son incompétence, est effacé de la scène sportive auprès de la CAF comme à la FIFA. L’incurie et l’oisiveté, se sont depuis installée et ont rendue cette instance nationale de football passive et subie les revers internationaux. Le temps de Zetchi qui a fonctionné et couronné par la coupe africaine semble fini. Il a été poussé à la porte malgré son succès, un succès qui n’est pas en adéquation avec le bidouillage du régime.

Tout ce qui est réussite, progrès et modernité, n’est pas compatible avec la vision réactionnaire des imposteurs galonnés médiévaux de l’ombre.

Amar Issad

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