La secrétaire d’Etat, auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Affaires africaines, Selma Bakhta Mansouri, a été reçue, jeudi, par le président de transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traore, auquel elle a transmis un message d’Abdelmadjid Tebboune.
Mme Mansouri a fait le point, au cours de cette audience, de la coopération entre l’Algérie et le Burkina Faso, « deux pays frères qui partagent une histoire commune et un avenir commun ».
Il a été également question de trouver les voies et moyens pour dynamiser la coopération dans divers secteurs comme la coopération académique, le développement des secteurs socioéconomiques et les questions humanitaires.
« Nous sommes conscients de la situation globale, non seulement au Burkina Faso, mais aussi au Sahel », a-t-elle affirmé, soulignant que « l’Algérie est prête à appuyer les efforts du Burkina Faso dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, et le maintien, la préservation de la stabilité nationale et régionale ».
Ayant occupé le poste d’ambassadrice d’Algérie au Burkina Faso avant sa nomination au poste de secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Affaires africaines, Mme Mansouri a dit « garder un bon souvenir du Burkina Faso, particulièrement de son peuple ».
« Je me suis sentie, dès le premier jour, chez moi. Je tenais également à le dire au Chef de l’Etat, que le peuple du Burkina Faso est particulièrement attachant. J’ai été impressionnée par les valeurs de dignité, de liberté, de résilience, de lutte permanente pour réaffirmer sa souveraineté », a-t-elle conclu. La ministre qui parle de liberté oublie-t-elle que le pays est dirigé par une junte militaire ? Cette visite se veut sans doute une nouvelle approche pour l’Algérie dans les pays du Sahel qui sont sortis depuis quelques années de sa sphère d’influence.
Le Burkina Faso est dirigé par une junte militaire qui a pris le pouvoir le 30 septembre 2022, à l’issue d’un coup d’Etat.
La rédaction/APS