Si l’on connaît que trop bien ces affaires d’ISTN auxquelles sont soumis nombre de compatriotes d’ici et de là-bas, côté français, on ne semble pas lésiner non plus sur les moyens de faire taire les Algériens qui ne vibrent pas sur le même tempo officiel concernant essentiellement le drame palestinien. Ces commentaires de facebookers sont suffisamment clairs pour en cerner les contours :
– « La majorité des écrivains, journalistes, intellectuels et même Facebookers algériens, qu’ils soient en Algérie ou en France, hésitent à condamner les crimes sionistes en Palestine occupée, par crainte de représailles des autorités françaises (refus de visas notamment). Cette autocensure, alimentée par des enjeux politiques et diplomatiques, reflète un climat de peur qui limite la liberté d’expression et la prise de position publique sur des questions sensibles concernant le génocide ethnique palestinien. La solidarité envers la Palestine est souvent perçue comme une opposition aux intérêts géopolitiques de certains états occidentaux, et plus particulièrement la France. Ce qui freine la prise de parole libre et responsable. »
– « Égoïsme et lâcheté, ni plus ni moins…
Moi je suis très fier de figurer sur la blacklist de Xavier Driencourt et du Quai d’Orsay… »
Dire sa fierté de figurer sur une blacklist ne fait pas avancer le schmilblick de la raison et des relations. Mais il est de notre devoir à tous de dénoncer toutes ces formes de chantage indignes qui s’acharnent à museler la liberté d’expression, que ce soit côté français ou algérien !
Ni ISTN, ni blacklist et autres chantages ne peuvent limiter notre liberté de penser et de dire ! Mais telles formulations resteront vœux pieux tant que les relations entre nos deux pays se font sur la base de querelles de cours de récréation …il est grand temps que cessent ces attitudes revanchardes indignes de toute forme de maturité au sommet.
En attendant, pour éviter toutes sortes de désagréments, y compris la prison, il reste à espérer que ces listes ISTN et ces blacklists soient rapidement divulguées !
Kacem Madani