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Suspension du PST : des partis dénoncent

PST

Nous vous proposons les premières réactions politiques à la décision du conseil d’Etat qui vise la suspension arbitraire du Parti socialiste des travailleurs. 

Le Parti des travailleurs écrit : 

« Nous venons d’apprendre à l’instant la décision grave du conseil d’état qui vient d’ordonner aujourd’hui la suspension temporaire des activités du parti socialiste des travailleurs (PST) et la fermeture de ses locaux.
C’est une décision politique qui constitue un précédent grave, une atteinte aux libertés démocratiques et au multipartisme.
Au nom de tous les militants du Parti des Travailleurs, le Secrétariat du bureau politique du PT exprime sa solidarité inconditionnelle avec les militants et les dirigeants du PST.
Le SBP du Parti des Travailleurs
Alger, le 20 janvier 2022

Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA, parti d’extrême gauche français)

« Le pouvoir algérien vient d’ordonner la suspension des activités du Parti socialiste des travailleurs (PST), ainsi que la fermeture de ses locaux. Ses membres sont désormais en danger d’arrestation dans une Algérie où des militantEs, des journalistes et des manifestantEs sont régulièrement emprisonnés.
Le PST agit depuis plus de 30 ans pour la défense des droits des classes populaires, des travailleurEs, des femmes, de la jeunesse. Il dénonce avec acharnement l’impérialisme, notamment l’impérialisme français en Algérie et conteste le pouvoir, ce qui l’a notamment mené à être une des forces les plus constantes dans la construction du Hirak qui a mené à la destitution de Bouteflika et, depuis, à continuer à construire la mobilisation populaire et les mobilisations ouvrières dans une perspective anticapitaliste.
Le NPA et son candidat Philippe Poutou condamnent la répression contre le PST, nouvelle atteinte au multipartisme et aux libertés démocratiques en Algérie, quelques jours après la condamnation à deux ans de prison de Fethi Ghares, coordinateur du Mouvement démocratique et social (MDS). Nous appelons toutes les organisations du mouvement ouvrier à s’opposer à l’étouffement des libertés démocratiques en Algérie, et à refuser toute répression par le régime en place contre les militantEs qui le contestent et construisent les mobilisations.
Montreuil, le 20 janvier 2022

 

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