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jeudi 19 juin 2025
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Tebboune accorde une audience à l’écrivain Yasmina Khadra

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Le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a accordé ce lundi 19 mai une audience à l’écrivain Mohammed Moulessehoul, connu sous le nom d’auteur de Yasmina Khadra.

Cette audience intervient dans une séquence politique particulière. Un autre grand auteur algérien, Boualem Sansal est condamné à 5 ans de prison pour des déclarations qu’il a faites concernant les frontières algériennes.

Un autre auteur, Kamel Daoud, prix Goncourt, est sous le coup de deux mandats d’arrêt internationaux lancés par la justice algérienne.

Auteur prolifique, Yasmina Khadra a été récompensé, en janvier dernier, par le prix Pepe Carvalho, un prix littéraire qui récompense les écrivains  pour l’ensemble de leurs œuvres 

En novembre 2020, Yasmina Khadra écrivait, entre autres, dans un texte puissant ceci : « Certes, il y a mille aberrations dans le quotidien des Algériens, mille raisons d’être en colère, en souffrance, en ébullition. Cela, nous le savons tous. Mais nous sommes obligés d’aller de l’avant contre vents et marées. Nous n’avons pas d’autres choix. Le monde change. L’Algérie doit changer avec. Pour SA SURVIE. Car le monde de demain s’annonce farouche et sans quartier pour les peuples distraits. »

Qu’est-ce qui a changé depuis ? Peu de choses malheureusement.

Réservé sur la situation en Algérie, Yasmina Khadra a gardé le silence sur ces deux affaires. Cette audience que lui a accordée le chef de l’Etat pourrait être vue comme un message en direction des deux autres écrivains algériens.

Nous formulons le vœu que l’écrivain ait réussi à glisser à l’oreille du chef de l’Etat ses quatre vérités.

Yacine K.

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7 Commentaires

  1. « Car le monde de demain s’annonce farouche et sans quartier pour les peuples distraits. » Et encore plus pour les présidents distraits à l’image de 3amak Tebboune. Et pour vous paraphraser, je dirais que le monde de demain s’annonce farouche et sans quartier pour les écrivains qui préfèrent regarder ailleurs pendant que leurs concitoyens et leurs pairs endurent les affres de l’arbitraire. Solidarité, le récipiendaire du dernier prix Pepe Carvalho va-t-il enfin écrire ton nom? Ne dit-on pas que l’espoir fait vivre? Alors, espérons! Peut-être bien que …!

  2. Grand auteur tu dis?
    De celui qui affirme à la face du monde : « S’il me dit je suis Kabyle je ne signe pas ».?
    Allons, allons! Soyons sérieux.
    Et les deux zotres grands auteurs ne sont pas mieux dans le sens ou ils ne me procurent aucune émotion à les lire et encore moins à les écouter.
    Pour moi, faut probablement retourner au siècle dernier pour trouver des grands auteurs : Dib qui a eu la chance de vivre une longue carrière et Feraoun qui n’a pas eu cette chance.

  3. Il fut un militaire non ?
    Donc les chromosomes de la junte ne le quitteront jamais.
    Il est sorti de la meme ecole: Celle des dictateurs qui haissent le peuple.

    • Non, plutot la serveuse de la caserne… Les Officiers Kabyles lui foutais un dirham dans la poche arriere quand il passait entre les tables pour ramasser les assiettes sales. Quand a l’usage du mot « Peuple », dit-on « tourne la langue plus d’une fois avant de lacher n’importe quoi ! » – Un Peuple est un « Groupe humain partageant des traits culturels, sociaux ou historiques : Cela peut faire référence à un groupe qui a des coutumes, une langue ou une identité collective commune… »

      Enfin, la question est « a l’evidence ces « officiers kabyles », au fait n’en sont pas… C’est HARKA Kabyle! Si tu pense qu’on n’en a pas, alors tu reeeeeevvvvvvveeeeeees !!!!!

  4.  » glissé à l’oreille ses quatre vérités » !!!! Lui ? Lui l’enfant du système ? Lui que Bouteflika à placé à la tête de l’institut algérien à Paris avec les avantages et les  » papiers » qui vont avec ? Lui qui a outragé les Kabyles par des paroles nauséabondes ?

  5. Le voilà la gloire de Kenadsa, avec son bagout et son inclination au verbiage, il devrait avoir eu assez de temps pour glisser à l’oreille de 3ammou Tebboune de lancer également une invitation à Youcef Dris, l’auteur du roman ‘’Les amants de Padovani’’, qu’il a plagié pour pondre le «sien» intitulé ‘’Ce que le jour doit à la nuit’’. Il lui doit bien ça ! Tant qu’à souligner ce que chacun doit, ci-joint, un lien qui résume assez bien ce Yasmina Khadra doit à Youcef Dris :
    https://karimsarroub.com/2009/11/29/ce-que-yasmina-khadra-doit-a-youcef-dris/

    Par ailleurs, il est dit que notre grand écrivain lauréat n’était pas à son premier plagiat, car dans un autre de ses romans, comme dans un étang nourricier, un poisson miraculeux fut pêché, tel le gros espadon du vieil homme et la mer d’Hemingway. Cette fois c’est Tahar Ouettar qui fut hameçonné par notre grand romancier, tenant sa muse au bout du moulinet dans l’ouvrage de Ouettar ‘’Llaz’’ (L’As), dont il a saupoudré son ‘’Le privilège du phénix’’ :
    https://karimsarroub.com/2010/04/10/ce-que-yasmina-khadra-doit-a-tahar-ouettar/

    D’aucuns diront voilà la gloire de Kenadsa reçu par 3mmou Tebboune qui occupe le fauteuil qu’il a lui-même brigué il y a quelques années, après son bail consulaire à ‘’Bariz, bilad El gounoun wa El mala’ika’’ dixit Taha Hussein. En lui susurrant à l’oreille : -Vous savez 3mmi Tebboune… J’aurais pu être votre barzidane… mais je n’avais le bon éditeur pour gagner l’élection du Goncours barzidentiel.
    Et aussi racoleur qu’obséquieux il rajoute : – Ah chi tri contan ké sa soi vous !

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