Alors tout le gratin des dirigeants africain est à Washington pour participer au sommet Etats-Unis/Afrique, Abdelmadjid Tebboune inaugure à Alger le salon de la production nationale.
C’est devenu une habitude. Abdelmadjid Tebboune évite depuis son intronisation au pouvoir de prendre part aux grandes rencontres internationales de chefs d’Etats. En février 2022, il avait boudé le sommet Union européenne/Union africaine qui a eu lieu à Bruxelles. Il y a une semaine, il avait préféré envoyer le premier ministre au sommet pays arabe/Chine qui a eu lieu en Arabie saoudite. Cette semaine, c’est carrément le 2e sommet Etats-Unis/Afrique qu’il boude, préférant là aussi missionner Aïmène Benabderrahmane.
Pourquoi donc Abdelmadjid Tebboune refuse systématiquement de participer à ces grands rendez-vous internationaux ? Serait-il mal à l’aise parmi les chefs d’Etat pour préférer les tête-à-tête des salons feutrés de la république ?
En cela, on ne peut pas dire qu’il ressemble au défunt Abdelaziz Bouteflika qu’on accusait de vivre dans l’avion présidentiel durant son premier mandat.
Seul récent déplacement qu’on connaît à Tebboune est celui du lancement de la coupe du monde à Doha, où l’équipe nationale est évidemment absente. Là encore, on se demande qu’y faisait-il sachant que l’EN a été éliminée ? Sans doute pour plaire au prince héritier qui a boudé le sommet arabe d’Alger ! Autrement quelle enjeu diplomatique à être à Doha et s’absenter aux sommets qui engagent de grandes puissances économiques ? Aucun si ce n’est qu’en diplomatie et dans les affaires intérieures tout marche sur la tête.
L’énigme Tebboune et son évitement des messes internationales reste tout de même entière.
Yacine K.
Que peut attendre l’Afrique du partenariat avec les Etats-Unis ?