Quel que soit l’endroit où nos yeux se posent, le panorama est le même : un homo-sapiens déshumanisé qui souffre d’un nombrilisme si chronique que la vision de sa propre destinée ne dépasse pas le bout de son nez.
« La maison brûle et nous regardons ailleurs » avait énoncé Jaque Chirac en son temps.
Haine, violence, guerres, en lieu et place de l’amour et de la paix, dominent partout sur la Planète.
La Terre veut la paix, l’Homme veut la guerre.
La Terre veut l’amour, l’Homme veut la haine.
La Terre veut de la bienveillance, l’Homme est en quête de violence.
La Terre protège toutes ses créatures, l’Homme, ce virus galactique, agresse tout ce que ne lui renvoie pas son miroir.
La Terre crée la vie, l’Homme sème la mort.
La Terre survivra, inévitablement l’Homme périra.
Adieu les millions d’années qui ont façonné ce bipède préféré des cieux.
Adieu le ciel bleu et la lune de tous les ébats.
Adieu Soleil et sa rayonnante lumière.
Adieu marches et combats qui ont façonné tes pas.
Tu resteras dans l’histoire de l’univers comme la créature qui a précipité sa mort. Mais qui se souviendra de toi, minable carnivore ?
Kacem Madani
(*) Poème de notre ami Jiji, le poète discret de Paris :
Terriens
Ne m’en voulez pas
Terriens qui fêtent la guerre
Et fiers de la faire.
Je nous vois de l’espace
Comme de désastreuses fourmis
Qui vont se faire exploser.
Treize milliards d’années
Et de multiples hasards
Jupiter vous a protégé
Des météorites
Hormis la salutaire du Yucatan
Ont ouvert la voie à vos vies.
On a beau scruter les cieux
Hubble James Webb
Nulle trace d’intelligence
Comme la vôtre.
L’unicité exceptionnelle
Va à jamais disparaître.
Une fourmi naine
Va appuyer sur le bouton.
La bleue va continuer de tourner
Sans le poids de vos imbécilités
Nulle trace de votre passage
Ne sera laissée
Il continuera à faire nuage
À faire pluie
Avec le vent sur la mer
Les arbres et les fleurs vont repousser
Il sera trop tard
Pour avoir des regrets.
Il était pourtant
Si facile
De faire
La Paix.
Jiji