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Tiaret : malaise à la direction de la culture

Direction de la culture à Tiaret

Synonyme de carême, le mois de ramadan marque pour beaucoup le retour des sorties nocturnes, mais…

Avec la venue du mois sacré, les structures culturelles à travers le territoire national tracent comme chaque année un programme artistique et culturel plus ou moins riche, éclectique et varié pour satisfaire tout le monde d’autant que c’est le mois où les habitants sont plus friands de veillées et d’animation.

Sauf qu’à Tiaret cette année, il prend une tournure particulière.

De fait, que les principaux acteurs de la scène artistiques locale et porteurs de projets ont été marginalisés.

Excédés, ces derniers ont adressé un rapport détaillé au chef de l’exécutif et le président d’APW sur cette regrettable situation.

Les artistes déplorent aussi leur exclusion dans l’élaboration des programmes culturels en tant que acteurs incontournables sur la scène artistique locale.

Contacter par le Matin d’Algérie, Zerrouki Abdelhakim, jeune scénariste et réalisateur, s’interroge sur les véritables raisons de l’exclusion des artistes porteurs de projet culturels dont beaucoup ont honoré le pays sur la scène régional et internationale.

On assiste à un véritable «désert culturel», dit-on, alors que la wilaya de Tiaret a été de tout temps le fief du théâtre, du folklore, de la poésie, des arts cinématographiques en passant par la musique pour arriver à toutes formes d’activités culturelles. Notre interlocuteur ajoute également que «les structures à vocation culturelle ne manquent pas, toutefois elles sont devenues des espaces quasiment inexploitées à l’image des ateliers de la maison de la culture d’Ali Maâchi et qui demeure sans directeur, la direction de la culture est également sans directeur depuis trois années !»
D’autres nous diront que «l’artiste ne cherche pas forcément à acquérir gloire et fortune, mais à être seulement connu et reconnu pour son travail et ses œuvres, c’est une forme de contribution de l’artiste à la renommée de la région et du pays».
C’est un véritable marasme ressenti par un bon nombre d’artistes et des fans de l’art et de la culture qui tirent la sonnette d’alarme par un appel pressant aux autorités compétentes pour une éventuelle intervention.

Sofiane Ayache

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