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Toufik Hamadene et Djaffer Hamzi condamnés à 3 ans de prison ferme

Toufik Hamadene
Toufik Hamadene

La chambre criminelle de deuxième instance près de la cour de Boumerdes a confirmé en appel, mardi 09 mai, la peine prononcée en première instance contre les détenus d’opinion, Toufik Hamadene et Djaffer Hamzi. Ils sont condamnés à 3 ans de prison ferme. Et un an de prison avec sursis à l’encontre de Boualem Masdaoui.

L’arbitraire sévit. La justice continue de punir. Le parquet près de la chambre criminelle de deuxième instance de la cour de Boumerdès a requis pour les trois accusés une peine de 10 ans de réclusion criminelle.

Le tribunal criminel de première instance de Boumerdes, avait condamné le 23 février 2023 les détenus d’opinion, Toufik Hamadene et Djaffer Hamzi, à 3 ans de prison ferme et à un an de prison avec sursis à l’encontre de Boualem Masdaoui.

L’audition dans le fond des détenus d’opinion, Toufik Hamadene et Djaffer Hamzi, par le juge d’instruction près du tribunal de Bordj Menaiel, wilaya de Boumerdes a eu lieu le 25 octobre 2022.

Par ailleurs, le tribunal de Bordj Menaiel, wilaya de Boumerdes, a acquitté dans un autre dossier, le 08 janvier 2023, le détenu d’opinion, Toufik Hamadene. L’affaire qui pour laquelle il n’est pas en détention.

Le parquet près le tribunal de Bordj Menaiel avait requis contre le détenu d’opinion, Toufik Hamadene, 3 ans de prison ferme et une amende.

Il est poursuivi pour « incitation à l’attroupement non-armé », « outrage à corps constitué »,  » outrage au président de la République » et  » diffusion de publications de propagande de nature à porter atteinte à l’ordre public ». Ce n’est pas cette affaire pour laquelle il est en détention provisoire.

Près de 300 détenus d’opinion croupissent dans les prisons depuis l’arrivée de Tebboune et Saïd Chanegriha au pouvoir. Des centaines, voire des milliers d’Algériens sont sous le coup de diverses mesures judiciaires. Le régime maintient délibérément un climat de tension permanente contre le peuple du mouvement de dissidence populaire et les segments les plus actifs du pays. La raison est claire : impopulaire, le régime sait que sans cela, le retour des imposantes manifestations est inéluctable.

L. M. avec Cnld

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