Hassan Bouras est désormais libre et il a quitté la prison d’El Harrach ce soir après avoir passé 14 mois de prison arbitrairement.
Le journaliste et militant des droits humains, Hassan Bouras a été condamné par le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida, wilaya d’Alger, à deux ans de prison dont une année avec sursis, rapporte le CNLD. Le représentant du ministère public avait requis 15 ans de prison ferme
Dans le même dossier, le détenu d’opinion, Mustapha Guira, a été acquitté, mais il reste en détention. Car il a été placé en détention pour un autre dossier.
Le représentant du ministère public avait requis aussi 15 ans de prison ferme contre ce détenu d’opinion.
Les deux détenus d’opinion ont été auditionnés le 1er juin 2022 par le juge d’instruction du pôle criminel national spécialisé près de Sidi M’hamed, à Alger.
Hassane Bouras a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du tribunal Sidi M’hamed d’Alger le 12 septembre 2021 après sa présentation devant le procureur.
Il était accusé dans un dossier en criminel d’adhésion à une organisation terroriste, d’adhésion à des organisations terroristes subversives, d’apologie du terrorisme, de complot contre la sûreté de l’Etat en vue de changer de régime et d’utilisation de la technologie et des médias pour mobiliser contre l’autorité de l’Etat.
Au chapitre des délits, le journaliste Hassan Bouras était accusé d’atteinte à l’unité nationale, outrage à corps constitué et de promotion d’informations mensongères
Hassane Bouras a été arrêté le 6 septembre 2021 par des éléments de BRI avec perquisition au domicile. Et transféré d’El Bayadh vers la wilaya d’Alger dans la nuit du vendredi 11 septembre.
Plus de 250 détenus d’opinion croupissent dans les prisons algériennes. La machine infernale des arrestations de voix libres et de condamnations poursuit sa basse œuvre.
Synthèse L.M.