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Un 3e défenseur du régime algérien interpellé à Montpellier pour « incitation à la haine »

Place de la République

Les "soldats" du régime menacent publiquement et sérieusement les opposants algériens en France.

L’Algérien « Doualemn » comptabilise plus de 138 000 abonnés sur le réseau social TikTok. Il est manifestement l’un des défenseurs du régime et adversaire de toute opposition à celui-ci. Dans une vidéo, il a notamment appelé au meurtre des manifestants mobilisés le 1er janvier contre le régime algérien.

Les opposants algériens sont-ils en danger en France ? Tout porte à le croire si l’on observe la flopée d’individus particulièrement dangereux qui profèrent de sérieuses menaces contre les voix de la dissidence algérienne établie en France.

Depuis quelques jours, des « soldats » (ils se définissent ainsi) du régime du duo Tebboune-Chanegriha sont sortis en public pour partir en guerre contre l’opposition algérienne en France. Ces sorties viennent au lendemain du dernier discours critique de Tebboune contre la France.

Haineux, ils se font ramasser néanmoins un à un par la justice. Après « Zazou Youssef » et « Imadtintin », un troisième influenceur d’origine algérienne a été interpellé. Cette fois, c’est le dénommé « Doualemn », habitant de Montpellier, qui est actuellement entre les mains des forces de l’ordre, dimanche 5 janvier. « Merci aux services de l’Etat, aux magistrats et aux forces de l’ordre qui ont permis la localisation et l’arrestation ce soir de cet individu », a aussitôt réagi sur X le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.

Dans l’une de ses vidéos, « Doualemn », qui comptabilise plus de 138 000 abonnés sur le réseau social TikTok, a notamment appelé au meurtre des manifestants mobilisés le 1er janvier contre le régime algérien.

Le maire de Montpellier, Michaël Delafosse, avait lui-même saisi la justice pour « incitation à la haine » après la publication de cette vidéo. « L’incitation à la haine est un délit, et à ce titre, cette vidéo ne fait aucun doute, je procède à un signalement au titre de l’article 40 du Code pénal auprès de l’autorité judiciaire de Montpellier », a écrit l’édil samedi après-midi sur X.

Dans un communiqué envoyé à France 3 Occitanie, le parquet a fait savoir qu’il a « immédiatement saisi le commissariat de Montpellier d’une enquête du chef de provocation publique et directe et non suivie d’effet à commettre un crime. » Les investigations sont en cours, selon Moune Mercan, procureure adjointe de Montpellier.

Néanmoins d’autres individus qui se disent défenseur du régime continuent d’appeler à s’en prendre aux opposants algériens en France. Abdesslam, alias « Bazooka, » un Algérien de Lyon, menace d’égorger ceux qui s’opposent au régime algérien. Certains se définissent comme étant des soldats de l’extérieur. L’un d’eux soutient : « nous ne sommes pas les sayanim israéliens ».

https://twitter.com/willis_9999/status/1875882632048992281

Francetvinfo/rédaction

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