Un des deux frères d’Anouar Malek a été relâché lundi 14 août 2023, tandis qu’Adel, ex-gendarme, radié en mars 2022, il a été retenu pour être présenté jeudi 17 août, devant le procureur près le tribunal de Tébessa, informe le Cnld.
Leur arrestation ne s’appuie à la base sur aucun fait, sauf qu’ils sont les frères d’Anouar Malek, appuie ce collectif d’avocats militants.
En fouillant le téléphone d’Adel, les gendarmes ont pu découvrir qu’il possède un compte Facebook où il a publié le 01 janvier 2023 la requête qu’il a adressée à plusieurs reprises, à Tebboune, au chef d’état-major, au commandant de la gendarmerie et aux commandants de régions.
L’ancien gendarme revient dans la lettre sur la genèse de sa révocation, ainsi que son frère, des rangs de la gendarmerie, sans indemnités ni couverture sociale, en raison des activités de leur frère Anouar Malek, activiste sur les réseaux sociaux et pourfendeur connu du régime.
Ce lien familial a fait déjà l’objet de plusieurs enquêtes quand les deux frères étaient en service.
Adel rappelle dans sa lettre les pressions, les mutations disciplinaires et les sanctions prises à son encontre et à l’encontre de son frère, jusqu’à leur radiation arbitraire.
Le 13 août, des éléments de la gendarmerie ont fait irruption à l’aube au domicile du père, âgé de 90 ans, d’Anouar Malek, activiste et youtubeur à l’étranger.
Ils ont procédé d’abord à l’arrestation ses deux frères résident à Chrea avec leur père puis ils se sont dirigé vers une autre habitation pour arrêter l’aîné de la fratrie.
Ce dernier a été relâché après son audition et les deux autres ont été transférés de la brigade de la gendarmerie de Chrea vers Tébessa.
Ces deux derniers ont été déjà révoqués des rangs de la gendarmerie, après 23 ans de service pour l’un et 18 ans pour l’autre au sein de ce corps, pour le simple raison qu’ils sont les frères d’Anouar Malek, indique le communiqué du Comité national pour la libération des détenus d’opinion.
Un neveu d’Anouar Malek a été également arrêté il y a une quinzaine de jours à cause d’une vidéo qu’il a filmée et qui a été partagée sur une page d’un opposant à l’étranger.
Yacine K.