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Un État pied-noir voit le jour et se cherche un territoire

Son gouvernement a adressé une lettre à Bouteflika:

Un État pied-noir voit le jour et se cherche un territoire

Le « gouvernement provisoire pied-noir en exil » est né. Il se cherche un territoire pour constituer son État. L’initiative peut sembler farfelue, mais pas en y regardant de plus près!

Sans rire, le nouvel État, « Fédération des deux rives », a déjà son président, en la personne de Pierre Granès, (astrophysicien), rapporte le journal français Midi Libre. Cet État « comprend une assemblée nationale, composée de trente-cinq « députés désignés». Elle est présidée par Christian Schembré, président montpelliérain de l’Association pour la promotion du peuple pied-noir. Son gouvernement est composé de 13 ministres, dirigé par Jacques Villard, cofondateur, en 1973, du « Cercle algérianiste», explique le journal dans un article paru le 29 octobre passé. Ce cercle est connu pour ses idées nostalgiques de l’empire coloniale.

Ce nouvel État est également doté d’un appareil de services secrets et de sécurité et d’une future ambassade qui sera construite sur un terrain de près de 300 hectares acheté à Montpellier. Rien que ça !

Mais poursuivant. « La création de notre État s’appuie sur la Convention de Montevideo du 26 décembre 1933 qui officialise le droit des peuples à se constituer en État. Or, le peuple pied-noir est une réalité de 5 millions d’âmes, dont 1,3 million résidant en France», soutient Jacques Villard.

Cet État ambitionne-t-il de prendre racines en Algérie ? «Si l’État algérien l’accepte, je prends tout de suite l’avion pour Alger ! », explique la même personne. Nous voilà donc avertis.

“Nous leur avons officiellement transmis une demande de rendez-vous afin de présenter notre initiative », tonne sérieusement le cofondateur du Cercle algérianiste, avant de préciser que «la création d’un État pied-noir n’est pas faite pour regarder vers le passé, malgré les années de souffrance et l’exode. Nous regardons devant. Notamment vers deux pays : la France, notre mère patrie, et l’Algérie, notre berceau ». Cela ne vous rappelle rien ?

Auteur
B. Karima

 




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