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Un général iranien des Gardiens de la révolution tué en Syrie

gardiens de la révolution

Un général du corps des Gardiens de la révolution, armée idéologique de l’Iran, a été tué au cours d’une «mission» en Syrie, a rapporté ce mardi 23 août un média d’État iranien.

« Le général Abolfazl Alijani, membre des forces terrestres des Gardiens qui était en mission en Syrie en tant que conseiller militaire, est tombé en martyr dimanche », a déclaré la télévision d’État sur son site internet. Alijani y est décrit comme un « défenseur du sanctuaire », un terme utilisé pour désigner ceux qui travaillent pour le compte de l’Iran en Syrie ou en Irak, sans plus de précisions sur l’attaque dans laquelle il a été tué. L’Iran aide le régime syrien de Bachar el-Assad, son allié dans la guerre, et affirme déployer en Syrie des conseillers militaires.

Début août, des cérémonies funéraires ont été organisées à Téhéran et dans d’autres villes iraniennes pour cinq membres des Gardiens tués en Syrie il y a plusieurs années, après que leurs corps ont été découverts et identifiés par des tests ADN, selon des médias iraniens.

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Une guerre de l’ombre avec Israël 

En mars, les Gardiens avaient déclaré qu’une attaque israélienne en Syrie avait tué deux de leurs officiers, avertissant qu’Israël « paierait pour ce crime ». Ces dernières années, Israël a mené des centaines de frappes aériennes en Syrie, visant des positions du régime ainsi que des forces alliées soutenues par l’Iran et des combattants du mouvement chiite libanais pro-iranien Hezbollah. Israël, voisin de la Syrie, commente rarement les frappes au cas par cas, mais a reconnu en avoir mené des centaines depuis 2011. L’armée israélienne les a défendues comme étant nécessaires pour empêcher l’Iran de s’implanter à ses portes.

L’Iran confirme le sabotage d’une de ses usines nucléaires

L’Iran et Israël sont engagés dans une guerre de l’ombre depuis des années, Téhéran accusant son ennemi juré de mener des actions de sabotage contre ses sites nucléaires et d’assassiner des personnalités clés, notamment des scientifiques.

Le corps des Gardiens de la Révolution figure également sur la liste noire des « groupes terroristes » des États-Unis.

RFI

 

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