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Un mort et deux blessés lors d’une attaque au couteau à Paris

Police
Une énième attaque d’innocents à Paris

En France, une personne tuée et deux autres blessées lors d’une attaque au couteau et au marteau, samedi soir à Paris. L’attaque a eu lieu à proximité de la tour Eiffeil, peu après 21 h, heure française. Elle a coûté la vie à un touriste à la double nationalité allemande et philippine, né en 1999.

L’auteur de l’attaque a rapidement été interpellé par les forces de l’ordre et placé en garde à vue. Le parquet antiterroriste s’est saisi de l’enquête, pour assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste.

Outre l’homme décédé, il y a deux blessés : un Français, âgé de soixante ans, et un touriste étranger, un Britannique âgé de 66 ans, qui a été blessé au marteau, selon la police.

Armand Rajabpour-Miyanondoab, auteur présumé de l’attaque, né en région parisienne en 1997, avait déjà été interpellé par le renseignement intérieur en 2016. À l’époque, l’homme prévoyait d’attaquer un autre quartier de Paris, la Défense.

Condamné à cinq ans de prison dont un an de sursis, Armand Rajabpour-Miyanondoab a été placé depuis sous un contrôle judiciaire spécifiquement dédié à la prévention des actes de terrorisme.

L’homme était également connu pour troubles psychiatriques. Sous traitement, il est retourné vivre chez ses parents à la fin de sa détention, en 2020. Son état semble alors s’améliorer. Une source sécuritaire indique même qu’il se serait « détaché de la religion ».

Depuis un peu plus d’un an, Armand Rajabpour-Miyanondoab suscitait cependant de nouvelles inquiétudes. Ce, en raison d’une personnalité très « instable et influençable », toujours selon cette même source sécuritaire.

Les propos qu’aurait tenus l’assaillant, hier soir pendant l’attaque, semblent confirmer un acte motivé par l’islamisme radical : après avoir crié Allah Akbar, l’homme aurait dit « en avoir marre de voir des musulmans mourir en Afghanistan et en Palestine », selon le ministère de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Une vengeance pour les musulmans tués, qu’Armand Rajabpour-Miyanondoab exprime également dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, peu de temps avant les faits.

Quelle direction va prendre l’enquête ?

Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête pour notamment assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste. Même si, à cette heure, aucune organisation criminelle de ce type ne semble avoir revendiqué l’attaque.

Les enquêteurs vont également travailler sur le traitement médical de Armand Rajabpour-Miyanondoab : était-il effectivement bien suivi comme il aurait dû l’être, selon une source sécuritaire. Un suivi normalement surveillé de près lorsque, comme l’assaillant, un individu est fiché auprès de la DGSI.

Cette attaque a eu lieu alors, que, il y a moins de deux mois, la France était passée en urgence attentat. Un niveau d’alerte sécuritaire rehaussé, à la suite de l’assassinat d’un professeur dans la ville d’Arras en août dernier.

« Nous ne céderons rien face au terrorisme, a réagi la Première ministre française Elisabeth Borne sur X. Mes pensées vont à la victime, aux blessés et à leurs proches. Je salue le courage et le professionnalisme de nos forces de l’ordre et nos services de secours mobilisés ».

Avec Agences

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