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Une énième vague de coups d’État sanitaires déferle sur le camp atlantiste (2)  

TRIBUNE

Une énième vague de coups d’État sanitaires déferle sur le camp atlantiste (2)  

Aujourd’hui, à la faveur de la pandémie de Covid-19, l’objectif est de s’emparer  de cette opportunité pour opérer un Grand Reset afin de tenter d’atténuer l’effondrement structurel des économies des pays occidentaux en voie de déclassement, par une politique volontariste d’accompagnement de cette crise systémique économique aux fins d’assurer la transition vers une société despotique post-industrielle et post-consumériste, rongée par ailleurs par la paupérisation généralisée et la prolétarisation des classes moyennes, qui plus est verrouillée par la militarisation étatique. 

Aussi, les coups d’État sanitaires, matérialisés par les mesures restrictives liberticides, constituent-ils l’ultime tentative désespérée du système capitaliste en récession, accélérée par l’irruption du coronavirus rendu mensongèrement responsable de l’effondrement de l’économie, pour tenter de résoudre ses contradictions au moyen d’une opération de destruction d’infrastructures « archaïques » ( les secteurs dits non-essentiels composés par les classes moyennes, commerciales et artisanales), devenues inopérantes pour la valorisation du capital, dans la perspective d’une tentative de refondation d’un nouvel ordre mondial fondé sur une économie dématérialisée, numérisée, avec un salariat tétanisé, atomisé, disposé à accepter des conditions de travail extrêmement désavantageuses afin d’assurer sa survie.  

En vérité, dans cette crise du Covid-19, faut-il redouter l’invisible virus naturel (maîtrisable avec des moyens sanitaires abondants et efficients) ou l’ostensible microbe despotique de l’État visiblement destructeur (impossible à contrôler et à neutraliser) ? Une chose est sûre : l’internement des citoyens innocents en bonne santé, décrété au nom de la prétendue protection des personnes âgées et vulnérables (par ailleurs censément majoritairement vaccinées), à notre époque hautement technologique censée être équipée d’infrastructures médicales de pointe, interpelle à plus d’un titre.    

D’aucuns s’interrogent, dans une vision complotiste, sur l’auteur étatique mystérieux de l’invention du virus concocté par quelque laboratoire malveillant chinois ou étasunien. La vraie question à poser serait plutôt : les virus ayant toujours existé, connaissant leur taux de létalité (la mortalité du Covid-19 est bien inférieure à 0,3 %, essentiellement parmi la population la plus âgée et vulnérable, autrement dit nous avons 99,7 de chance de survie), pourquoi avoir suscité une telle peur panique parmi les populations sinon pour légitimer le confinement pénitentiaire et les multiples mesures coercitives, décrétées pour des desseins initialement inavoués et inavouables.

Mais, aujourd’hui, dans cette période d’imposture étatique sanitaire indéfiniment prolongée, ces desseins s’éclairent au grand jour, à examiner l’incessante activité gouvernementale des différents États de la majorité des pays atlantistes, illustrée par le nombre incommensurable de lois liberticides promulguées ces deniers mois.   

À l’évidence, chaque Etat, à la faveur de la pandémie du coronavirus, s’applique à blinder son pouvoir despotique par l’instauration de mesures sécuritaires attentatoires à la liberté, décrétées sous prétexte de gestion de la crise sanitaire. En réalité, sous couvert de guerre virologique, les classes dominantes mènent une guerre de classe aux classes populaires et aux prolétaires, mais surtout aux classes petites bourgeoises en voie de prolétarisation. Les dirigeants profitent de la pandémie pour aggraver les lois antisociales et durcir la dictature « ordinaire » étatique, renforcées par la militarisation de la société. Nous assistons, impuissants, à un véritable « coup d’état sanitaire » permanent perpétré dans de nombreux pays (en particulier dans l’orbite atlantiste, pays sous domination du grand capital financier – Italie, Espagne, Portugal, France, Israël, Brésil, Tunisie, etc.) pour imposer leur nouvel (dés) ordre mondial économique dématérialisé et financiarisé. 

Curieusement, plus d’un an et demi après l’apparition de la pandémie, alors que nous sommes censés être en guerre contre le coronavirus, en lieu et place d’équipements médicaux et de personnels soignants pour nous protéger, nous avons droit, en guise de médication, toujours à une artillerie de lois répressives et au confinement accompagné du déploiement de policiers et de militaires (pour nous soigner contre notre virus contestataire létal ?). Et, en lieu et place de lits d’hôpitaux et équipements médicaux, les gouvernants préfèrent investir dans les cellules carcérales abondamment élargies pour accueillir les opposants politiques et les dissidents sanitaires.  

En effet, avec cynisme, nonobstant la gravité de la crise sanitaire, avec un système de santé aux besoins d’équipements médicaux pourtant vitaux, les États ont débloqué mille fois plus d’argent pour subventionner les trusts, les banques, les bourses que pour secourir financièrement et matériellement les hôpitaux et autres structures sanitaires, toujours aussi dramatiquement sous-équipés.

Dans l’ensemble des pays, presque deux ans après le déclenchement du coronavirus, excepté les discours incantatoires belliqueux, le secteur sanitaire ne bénéficie d’aucune mesure concrète matérialisée par l’acquisition d’équipements médicaux toujours cruellement défaillants dans les établissements de soin, par la construction de nouveaux hôpitaux et le recrutement de personnels soignants. De même, interdiction est toujours maintenue pour les médecins de prescrire des traitements reconnus pourtant pour leur efficacité depuis plusieurs décennies, notamment l’Ivermectine et la chloroquine, médicaments utilisés avec succès par de nombreux pays qui ont réussi à juguler la pandémie.  

Paradoxalement mais sans nous surprendre, les premières retombées rentables surgies de cette crise sanitaire ne bénéficient qu’aux classes dominantes, au plans politique et économique, respectivement par le durcissement de leur pouvoir despotique étatique et le renforcement de leur hégémonie financière (depuis le déclenchement de la pandémie de Covid-19, les milliardaires sont toujours plus riches et toujours plus nombreux. Le nombre de millionnaires, lui, a bondi de plus de 5 millions l’année dernière.

Le patrimoine cumulé des 500 plus grandes fortunes de France a augmenté de 30% en un an, frôlant les 1 000 milliards d’euros, selon les récentes informations. Au niveau mondial, la richesse accumulée par les milliardaires de par le monde a atteint un sommet inégalé en 2021, 13 000 milliards de dollars. C’est 1 300 milliards de plus que le précédent pic de 2017). En effet, profitant de notre frayeur et de notre tétanisation, suscitées par le traitement médiatique anxiogène de la pandémie, de notre emprisonnement domiciliaire, de l’état de siège, du couvre-feu, et de l’interdiction de rassemblement et de manifestation, les classes possédantes du monde entier ont fait voter par leur État, en l’espace de quelques mois, des centaines de lois de régression sociale et de répression politique qu’aucun tyran n’aurait songé imposer.   

Concomitamment, ces classes possédantes ont instauré, pour sauver leurs richesses aux moyens de renflouements des banques, de subventions aux entreprises, d’exemptions fiscales, de nationalisations de certains secteurs, le « socialisme pour les riches », et ont perpétué en l’aggravant le « capitalisme pour les pauvres ».

Comme on le relève, la gestion de la crise prétendument « sanitaire » confine davantage à une opération de sauvetage de la santé (momentanément) de l’économie des capitalistes mise sous profusion, alimentée par l’argent public sous forme d’impôts différés payés par les futurs travailleurs, plutôt qu’à une protection de la vie des malades toujours livrés délibérément à eux-mêmes sans soins efficaces, autrement dit sans thérapie médicale classique ou traitement médicamenteux prophylactique, sinon par le recours à une douteuse et controversée vaccination  imposée dans la précipitation aux malades, avec des vaccins à ARN-m en phase d’essai clinique, pour le plus grand profit des grandes industries pharmaceutiques exemptées par ailleurs de toute responsabilité pénale ou financière en cas d’effets secondaires des vaccins.  

D’un point de vue scientifique, plusieurs experts expriment leurs doutes envers ces vaccins dits « à vecteur viral ». Nul doute, les vaccins géniques mis sur le marché par les pays atlantistes sont contestés par de nombreux scientifiques, notamment par le professeur Pyromaure qui a déclaré sur une chaîne de télévision française : « je suis vacciné et je comprends les gens qui sont dubitatifs face à la vaccination avec ces traitements que l’on ne connait pas. Nous n’avons pas assez de recul sur l’innocuité des vaccins (ni sur leur efficacité). Beaucoup de médicaments ont créé des maladies auto-immunes découvertes plusieurs années après leur diffusion ». Par ailleurs, il est actuellement scientifiquement établi que les vaccins géniques de fabrication occidentale favorisent les thromboses, et, par conséquent, les caillots sanguins capables de migrer et de provoquer des AVC, des embolies pulmonaires, des infarctus, etc. » 

Quoi qu’il en soit, en dépit des tentatives de neutralisation de la contestation sociale et politique par le confinement et le couvre-feu, la politique de terreur, les peuples opprimés ont déjà discerné la source de la crise sanitaire et économique actuelle. Au-delà du mystérieux virus invisible agité comme un épouvantail par les classes dirigeantes pour terroriser les populations, justifier et légitimer la militarisation de la société (matérialisée par les répressions, les arrestations et les incarcérations, dans certains pays affectés depuis longtemps par le virus de la dictature), le mystère de l’origine des crises sanitaires et économiques virales actuelles se dévoilent. Le « patient zéro » a été identifié par l’ensemble des peuples meurtris : il s’agit du capitalisme pathogène.  

Aujourd’hui, le virus capitaliste a muté en sa version périlleuse dont on observe les premiers symptômes létaux, illustrés par la dégradation dramatique des conditions de vie de centaines de millions de personnes réduites à la paupérisation. Le grand Capital fait payer l’effondrement économique de son système aux classes populaires, aux classes moyennes et petites couches entrepreneuriales devenues économiquement inutiles, réduites au chômage et à la paupérisation absolue.   

Actuellement, le monde entier assiste à la faillite d’un système économique en déclin, à la débâcle de l’ordre social dominant, à l’échec historique d’une classe bourgeoise agonisante, à l’incurie criminelle des Etats, à la militarisation de la société impulsée par les classes dominantes aux fins de sauver leur système en pleine décomposition.    

Néanmoins, avec bonheur, cette crise inédite de grande ampleur commence à déclencher de profondes mutations dans les consciences, des interrogations sur la pérennité du modèle économique dominant, de réelles aspirations à la transformation de la société. Certes, l’onde de choc initiale covidale, intervenue au début de l’année 2020, suscitée par l’effondrement brutal de l’économie et par l’amoncellement des cadavres livrés à dessein à la crémation, avait tétanisé les populations. Mais, aujourd’hui, avec la prise de conscience de l’imposture sanitaire étatique, la colère souterrainement gronde, progressivement fermente, assurément monte, et la volonté de transformation sociale et politique se manifeste.   

Enfin, si, historiquement, le capitalisme avait constitué originellement une réponse économique progressiste aux limites stérilisantes du féodalisme, aujourd’hui il représente un obstacle, pire, un péril à l’évolution humaine, au développement des forces productives. Désormais, il n’assure sa survie que par l’usage de la terreur, devenue son unique mode de gouvernance.  

Auteur
Khider Mesloub

 




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