Abdelmadjid Tebboune, Saïd Chanegriha, Salah Goudjil et Boulem Boualem font à eux seuls plus de 3 siècles, qui est la durée d’existence des USA. Ces derniers au service d’un extraconstitutionnel régime hybride, gèrent plus de 45 millions d’âmes par un autoritarisme brutal et arbitraire, à ne laisser aucune voix discordante importunée le sommeil de leurs mentors.
C’est un spectre sombre qui se déploie devant l’horizon Algérie. Le peuple réduit au silence, le pouvoir est sourd et sûr de sa puissance. Les appels pressants du Parlement européen et des ONG internationales, aux respects des engagements de l’Algérie envers la communauté internationale, n’ont pas eu raison d’eux. Ils traitent avec dédain les réclamations.
Chaque année, des milliers futurs cadres bardés de diplômes de cette matière grise, sortent des académies nationales sans être pris en considération à leur juste titre.
La jeunesse algérienne est abandonnée avec mépris à son sort par les décideurs. Ils sont ingénieux, médecins, infirmiers, techniciens,… la mort dans l’âme, des milliers de jeunes Algériens tournent le dos à leur patrie et partent faire le bonheur des pays occidentaux. Parfois au risque de sa vie, ils partent à la recherche des cieux cléments, où ils peuvent mener une vie descente en paix. Là où elle peut exprimer son opinion librement sans que les limiers la pourchassent, et vivre son extase de jeunesse loin des tabous et des prohibitions du bigotisme des faux dévots.
Ils font le bonheur des pays étrangers, pendant que l’Algérie sombre dans la paralysie structurelle. Plus aucun espoir ne pointe à l’horizon tant que l’équipe actuelle est aux affaires.
Selon une source médiatique, le général à la retraite Ali Ghediri est maintenu en prison sur « conseil » de Boualem-Boualem, pour ne pas gâcher la fête du 2e mandat de Tebboune, à travers ses sérieux soutiens dans l’armée. Un paradoxe ébouriffant. Comment un général à la retraite condamné pour atteinte à l’armée, peut-il avoir des soutiens en son sein ?
Tebboune supplie les étrangers de venir investir dans notre pays, pendant qu’il met sous les fourches caudines de la justice l’un des plus importants investisseurs algériens, Issad Rebab (1). La justice inique au service de Tebboune et sa smala politiques, interdit à ce monument de l’économie nationale toute activité, pour le ridicule délit d’avoir payé l’avocat de le général à la retraite Ali Ghediri, traîné en prison pour être l’un des plus brillants de sa génération. Allez comprendre, ce raisonnement ubuesque et narcissique de Tebboune, qui frise le ridicule.
Pour se mettre à l’abri des réprobations internationales, ces vieux dirigeants veulent faire élire leur représentant à la non permanence du conseil de sécurité de l’ONU par leurs semblables régimes despotiques. Comme les pouvoirs autoritaires de l’UA, de la Ligue arabe et de l’islamisme sectaire internationale.
Leur ministre des AE est mandaté de lire leurs élucubrations simagrées, « qu’ils sont fidèles à leur abnégation de régler les conflits du monde par le dialogue ». Alors, que Tebboune, n’est même pas en mesure de solutionner ainsi, ses propres problèmes endogènes et exogènes. Comment peut-on prétendre régler un problème aussi complexe que celui de l’Ukraine alors qu’il est incapable d’être en paix avec son voisin marocain ? Mieux encore, quand on met sous cloche toute la société et emprisonne 300 citoyens pour leurs opinions on ne peut parler de paix et de stabilité.
La crise énergétique mondiale, qui a été une inespérée aubaine pour Tebboune, lui a fait pousser des ailes, faisant de cet homme habituellement fat un dirigeant arrogant, au point de perdre le sens rationnel de responsabilité. Ne retenant pas les leçons de l’histoire politique récente de l’Algérie (la chute brutale d’une partie du clan Bouteflika), il se croit éternel et en position de force pour régner à sa guise.
Une attitude a la fois vaniteuse et mesquine, qui est toujours d’actualité ou il se frime plus devant les plus faibles. Il jette des miettes aux plus démunies, en forme de donations de leur bienfaiteur « sa majesté », qu’il ne cesse de claironner sur tous les toits. De l’autre coté Tebboune gaspille des milliards, pour ériger une géante statue à l’effigie d’un traître à l’Algérie, blanchi par les imposteurs du Clan d’Oujda.
Le nonagénaire Salah Goudjil s’est récemment illustré en donnant des leçons de morale au Parlement européen, sans prendre le soin de balayer en premier devant sa porte. Eh oui, lui qui a profité des bienfaits du pouvoir depuis l’époque de Boumediene devrait avoir plus de réserve, mais on est en Algérie.
Hélas, la morale algérienne de nos aïeux, a longtemps disparu de l’environnement du pouvoir et ses annexes, ou seule sa pérennité au pouvoir prime sur tout autre devoir et de l’aspect moral.
Amar Issad
(1) Mon nom n’a aucun lien parental avec celui de ce grand Monsieur.