Depuis le début de la grève qui devrait être nationale, la Kabylie reste la seule région qui  en a respecté le mot d’ordre.

Dans toutes les localités, les villes que compte ce grand territoire de l’Algérie, les habitants ne cessent de réclamer avec ferveur  et fermeté l’annulation des élections imposée par le pouvoir à sa tête Gaïd Salah qui s’octroie  tous les pouvoirs.

La seule différence c’est que le général major algérien a oublié que l’ère des dictateurs est révolue devant l’avancée monstre de la technologie d’une part et la massive conscience politique remarquée chez nos concitoyens d’autres part, donc il n’est pas facile de réprimer facilement un peuple qui a décidé de recouvrer son droit de liberté. Même si les moyens logistiques et informatiques sont légion chez cette Issaba avec l’appui lâche des pays du Golfe et de la France qui jouent le rôle de conseillers, le peuple sait pertinemment que la seule voie possible pour bannir ces vampires est la lutte pacifique.

Aujourd’hui, mercredi 11 décembre la ville d’Akbou a encore organisé une autre marche grandiose le moins que l’on puisse dire. La ffoule a sillonné les artères principaux de la ville en scandant des slogans hostiles à la tenue des élections l’un des manifestants a tenu à nous déclarer ceci : «Même si le régime de Gaid Salah feint de ne pas entendre les appels quotidiens du peuple algérien pour le rejet massif des élections avec lesquelles il compte reconduire une mafia plus dangereuse. Nous prenons à témoin les pays du monde pour les répressions et les incarcérations arbitraires qu’il imposent sur des hommes dont le seul crime est d’avoir parler en rejetant le scrutin du 12 décembre prochain ».

La masse akboucienne a réitéré son attachement aux revendications concernant la libération sans condition de tous les détenus politiques. Un autre jeune a déclaré ceci : « Aujourd’hui, nous accusons les médias français d’avoir tu la vérité sur le hirak algérien en prenant partie en faveur du pouvoir algérien qui a usé de tous les moyens pour briser l’élan de cette noble révolte, que la presse française avec tous ses journalistes -gagne-pain sachent que l’Algérie n’est pas la Syrie, ni la Libye, nous sommes un peuple unique la preuve le monde entier reste subjugué de notre façon d’organiser pacifiquement notre insurrection, nous sommes devenus un modèle scintillant de civisme ».

Il est à noter que la ville d’Akbou à l’instar des autres localités d’Algérie n’a pas cessé de marcher, de faire grève juste pour faire entendre la voie du peuple qui reste mobilisé pacifiquement.