Jeudi 15 février 2018
Une journée pour l’autopromotion du consul d’Algérie à Marseille !
Les nombreuses personnes venues dimanche discuter investissement, logements au consul d’Algérie à Marseille ont été surprises de ne trouver aucun des invités prévus. Ni l’Ansej, ni l’Enpi, ni les spécialistes du logement ou de l’investissement, encore moins les représentants de la CNEP et de la Banque extérieure d’Algérie. Un bide ! Circulez y a rien à voir !
En lieu et place de ces organismes, les présents ont eu droit à des discours de l’inénarrable Boudjemaa Rouibah, consul d’Algérie. Défense de rire surtout. C’est très sérieux sous le soleil de Marseille !!!
Sous donc le très pompeux intitulé « journée d’étude et d’information dont le thème portait sur les mesures d’acquisition d’un logement promotionnel (LPP), l’aide à l’emploi des jeunes (Ansej) et à l’investissement en Algérie, le consul a réussi à attirer de nombreux expatriés algériens dans les Bouches-du-Rhône soucieux de prendre des informations pratiques et de première main sur l’investissement et l’achat de logement. Mais grande fut leur désillusion. Joint par téléphone, un des présents s’est promis de ne plus mettre les pieds dans ce genre de rencontre. «Comment on en arrive encore à nous mentir même ici, pour qui nous prend ce consul pour nous servir son discours ? On vient parler investissement, et il nous mène en bateau », fulmine-t-il.
L’autre bizarrerie est le partenariat entre le vénérable consulat général d’Algérie de Marseille et une obscure structure (nous reviendrons avec plus de détails sur elle) appelée Dar Dzaïr. Des voix autorisées à Marseille s’interrogent de plus en plus sur la proximité qu’entretient Boudjemaa Rouibah avec Dar Dzair et sa patronne. Le consul d’Algérie à Marseille se veut une figure incontournable. Membre du comité central du FLN, il se dit assuré de ses appuis en haut lieu. « J’ai refusé un poste d’ambassadeur pour rester à Marseille », a fanfaronné le consul à l’oreille de quelques personnes qui nous l’ont confié.
Cependant, les agissements de Boudjema Rouibah commencent à agacer au plus haut point. Même si à la présidence, on prend le temps de trancher, il serait, selon nos informations, déjà sur la sellette. Il y a quelques jours, Aljazair1 annonçait que son dossier de limogeage est sur la table.
Il faut dire que sa gestion maladroite des assassinats visant dix Algériens à Marseille n’arrange pas ses affaires.