Avec la disparition de Mohand Akli Haddadou, c’est un éminent professeur et chercheur de la culture berbère qui vient de s’éteindre.
Les hommages en son honneur sont nombreux sur les réseaux sociaux. C’est dire l’importance de l’homme et la dimension de son apport à la recherche et la préservation de la culture berbère. « Une grande perte pour notre culture ainsi qu’au département de langue et culture Amazigh de Tizi-Ouzou, un grand monsieur nous quitte.
Paix à ton âme Mass Haddadou », écrit le romancier d’expression kabyle Amar Mezdad.
Le journaliste Mohamed Balhi a écrit sur son mur facebook : « Haddadou nous quitte. Ce fils d’At Waghlis, (Béjaia), né le 24 novembre 1954, avait effectué un travail de fourmi en anthropologie. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « Dictionnaire des racines berbères communes », « L’apport des Berbères à la civilisation universelle », Le Coran et les grandes énigmes de l’univers : Les récits coraniques confirmés par l’histoire‚ l’archéologie et la science,
Glossaire des termes employés dans la toponymie algérienne,… »
C’est un brillant intellectuel qui vient en effet de s’éteindre. Un homme affable qui travaillait énormément et laissait les plateaux télé et la lumière aux agitateurs.