La Méditerranée est étouffée par des chaleurs qui dépasse 45° c’est du jamais vu depuis que l’homme a appris à mesurer la température sur terre !
Cette dérégulation est devenue problématique non pas uniquement pour l’humain, mais elle impacte tous les vivants (humain, animal et plante…)
Le constat scientifique est clair : la hausse des émissions de gaz à effet de serre liées à l’activité humaine provoque une accélération du dérèglement climatique et engendre des événements d’une ampleur inédite (canicules, sécheresses, inondations, incendies, etc.).
Faut-il réduire cette « urgence climatique » à des actions tel que : à « décarboner », à « anticipons » nos besoins futurs en ressource d’énergie et à « agir » par des actions individuelles et collectives ? Ces actions sont-elles suffisantes ? Quelle est la part des responsabilités des Etats et celle des Individus ? Quel est la responsabilité des entreprises économiques ? Quelle est la responsabilité de la culture de la consommation, l’économie de marché et libre-échange, etc. ? Cette crise nous pousse à revoir notre manière d’agir, qui nécessite une réflexion en profondeur et non pas des pensées magiques (ou du copier-coller) pleines de bonnes attentions, mais vider de toute substance d’action et de projection ?
La solution devrait dépasser les égaux nationaux pour préserver notre « maison qui brûle », comme l’a dit l’ex-Président français Jacques Chirac.
Que faut-il faire ? Quelles sont les actions à mener ? Il me semble le chantier est vaste. Notre patrimoine forestier se rétrécit, uniquement en mois de juin 2023, selon les médias algériens, il y a plus 42 incendiés enregistrer uniquement à la wilaya de Sétif ? Les plans d’urbanisation remplissent la fonction de logement, mais la protection de l’environnement est souvent négligée ? Est-ce par mégarde ? Par l’effet d’urgence, construire pour loger au plus vite ? etc.
De même, on peut s’interroger sur le parc automobile (vieillissant) en Algérie ? Sur les espaces verts dans nos villes ? Les forêts autours de nos villes ? etc. Les idées ne manquent pas, mais leur projection, les débattre publiquement devrait être inscrite dans l’urgence, pour que le citoyen saisisse et réapproprie la cause. Elle devrait toucher tout le monde et non pas uniquement les responsables politiques et les associations concernées ?Yazid Haddar