Site icon Le Matin d'Algérie

Violence policière aveugle à Oran et Haïzer

ARBITRAIRE

Violence policière aveugle à Oran et Haïzer

L’inqualifiable a eu lieu à Oran. Plus de 400 manifestants ont été brutalement arrêtés vendredi 13 décembre.

La police s’est lâchée d’une manière particulièrement violente à Oran vendredi contre les manifestants pacifique. Les manifestants ont subi humiliation, coups de matraque, gaz lacrymogène. Selon plusieurs témoignages, la police a eu un comportement qui n’honore pas ce corps de sécurité.

Une brutalité gratuite, aveugle et indigne. Pourquoi cette débauche de violente brute qui martyrise Oran depuis plusieurs semaines ? Même le président du bureau de la Laddh, Kaddour Chouicha, est jeté en prison avec une condamnation d’un an sur le dos. On veut faire taire la dissidence à Oran. 

Des enfants, des femmes, des personnes âgées, des manifestants pacifiques ont essuyé une charge de la part de policiers très brutaux et remontés. Qui a donné des ordres pour permettre à des policiers de maltraiter des enfants, des femmes et des jeunes pacifiques ? 

Ce qui s’est produit à Oran, comme à Haïzer relève d’une dérive gravissime. Rien, absolument rien ne pouvait justifier les coups de matraques, la charge violente contre les manifestants ni le gaz lacrymogène  contre les enfants. 

Balles en caoutchouc à Haïzer, 250 blessés 

Selon le comité national pour la libération des détenus d’opinion (CNLD) « les événements douloureux survenu jeudi 12 Décembre ont causé des blessés importants (par tirs de balles en caoutchouc) où ont personnes ont perdu un oeil et qui se trouve toujours au niveau de l’Hôpital de Bouira ».

Les blessés à l’oeil sont Ouchene Amar (34 ans, marié avec 02 enfants, Haizer ); Djemai Amazigh (20 ans, lycéen, Ath Laaziz); Dahmouni Lounis (20 ans, Ath Laksar – Ouled Rached). Sinacer Abdelwahab (14 ans, Haizer) s’en est sorti avec une fracture de la mâchoire.

Au total, poursuit le CNLD, il y a 250 citoyens de Haïzer blessés lors des émeutes de jeudi 12 décembre.

 

Auteur
Yacine K.

 




Quitter la version mobile