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Visa refusé pour Le Monde, Le Figaro, Mediapart et Quotidien

Plusieurs médias interdits d’accompagner Emmanuel Macron en Algérie

Visa refusé pour Le Monde, Le Figaro, Mediapart et Quotidien

La visite du président français en Algérie fait déjà des victimes dans les médias considérés comme indésirables à Alger. En effet, plusieurs médias français, et non des moindres, se sont vus refuser le visa d’entrée en Algérie pour couvrir la visite d’État d’Emmanuel Macron, prévue ce mercredi 6 décembre.

Il s’agit du  journal Le Monde, Le Figaro, Médiapart et Quotidien de Yann Barthès. C’est d’ailleurs ce dernier qui l’a annoncé, hier le lundi 4 décembre en direct lors de son émission sur TMC, au journaliste d’origine algérienne, Azzedine Ahmed Chaouch.

« J’ai une mauvaise nouvelle que  je viens d’apprendre : les visas sont refusés, pour toi (journaliste de Quotidien), pour Le Monde, Le Figaro et Médiapart », s’étonnait Yann Barthes qui recevait Christophe Castner, délégué général d’En Marche, qui rebondit à son tour sur la question, en assurant qu’il aura une discussion avec l’Élysée,  et que « tout allait être fait pour que les journalistes puissent partir avec le Président Macron ». Alger qui ne veut pas que des journalistes viennent fouiner dans ses affaires prospères, ira-t-elle jusqu’à céder aux demandes de l’Elysée ? 

La presse française : en marche… pour le boycott ?

Ce n’est cependant pas la première fois que ce genre « d’interdit déguisé », touchent les médias français. En 2016, lors de la visite de Manuel Valls, trois journalistes français avaient été privés de visa, dont deux du petit journal de Canal+, animé à l’époque par le même, Yann Barthès, qui avait, à plusieurs reprises démasqué les procédés peu orthodoxes, dont usait la télévision d’État algérienne, afin de vivifier le président Bouteflika.  

Une privation de visa qui a poussé, par solidarité, la quasi-totalité de la presse française à renoncer au voyage. Un autre boycott n’est pas à écarter cette année encore, qui fera surement les affaires d’Alger, qui se méfie comme de la peste, de tout ce qui ressemble à un journaliste. Attendons de voir alors…

Auteur
Hebib Khalil

 




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