A partir de la wilaya d’Oum El Bouaghi où il a procédé, samedi 17 juin 2023, à l’ouverture du forum régional des fédérations de l’est du pays du FFS, le premier secrétaire, Youcef Aouchiche, est revenu sur l’offre politique que le parti s’apprête à adresser à l’ensemble des forces nationales qu’il invite à des consultations en vue d’un « Pacte historique pour le parachèvement du projet national. »
Cette initiative politique « se veut inclusive et au-delà des clivages idéologiques », expliquera le premier responsable du FFS.
La seule condition exigée pour adhérer à cette initiative dont les détails et le contenu seront révélés ultérieurement, est que ces forces politiques soient » à la fois engagées dans la défense de l’Etat de droit, des libertés, de la justice sociale et intransigeante quand il s’agit de s’opposer fermement aux velléités, internes ou externes, de porter atteinte, sous quelques prétextes que ce soit, à l’intégrité et l’unité du pays, à l’Etat et ses institutions », nuancera Youcef Aouchiche.
« Les propositions de son parti ne s’écarterront pas du cadre général de ses offres précédentes mais doivent être en cohérence avec ce qui s’est passé et se passe dans notre pays et sur le plan régional et dans le monde. Elles doivent prendre en considération les défis majeurs et multiformes auxquels pourra faire face notre pays » ajoute le premier secrétaire du FFS, tout en réaffirmant que le Front des forces socialistes est un parti national et responsable et une force de proposition fertile par excellence.
«Depuis la création du parti, nous avons travaillé sans relâche pour promouvoir le dialogue comme une philosophie et un moyen civilisé pour surmonter les différences et faire face à la crise nationale, et la meilleure preuve en est les nombreuses initiatives lancées par le parti et présentées au pouvoir et à la classe politique. Durant toutes les époques de l’Algérie indépendante, qui s’est attachée à ne pas déroger au projet national et à construire un État de droit et de loi », expliquera l’orateur.
Et de poursuivre : « Nous n’avons jamais fermé les portes a un dialogue sérieux et global, mais c’est plutôt le contraire qui s’est produit lorsque, malheureusement, toutes nos initiatives ont été ignorées par le pouvoir. Mais le temps a fini par prouver la validité de nos initiatives et le sérieux des solutions qu’elles véhiculent »
Ajoutant encore : « Personne ne peut nous donner des leçons de patriotisme ou de démocratie, et personne ne devrait semer le doute sur nos efforts renouvelés de dialogue, en particulier de la part de ceux qui ont conspiré contre des personnalités nationales afin de réaliser des intérêts étroits ».
Le pouvoir entendra-t-il les propositions du FFS ? Assurément non. Muré dans son autoritarisme naturel, il continuera à conduire le pays d’une main de fer jusqu’à l’implosion des clans aux affaires.
L.M.