Site icon Le Matin d'Algérie

Youcef Belaïli, l’étoile filante du football algérien

Youcef Belaïli

Par ses exploits sportifs, le footballeur algérien Youcef Belaïli attire de nouveau le regard des journalistes sportifs internationaux.

Comme ils sont rares les commentaires sur le football nord-africain dans la presse de l’hexagone, nous avons retenu ceux du journaliste Nabil Djellit qui collabore avec le journal L’équipe et la presse audiovisuelle française. Du reste, les journalistes algériens brillent par leur inconsistance éditoriale lorsqu’il s’agit de faire de bons papiers sur les footballeurs algériens.

A s’y prendre, il n’y a qu’à visionner les interviews des entraineurs nationaux qui souvent agacés ont du mal à répondre aux questions extra-sportives. Pour beaucoup de ces journalistes algériens, l’administration de la chose publique comme par exemple la qualité du gazon des stades algériens, est une question récurrente qui revient constamment au devant de la scène médiatique.

Malgré la sobriété de la rubrique du journal l’équipe, les analyses de Nabil Djellit sont des plus pertinentes lorsqu’il s’agit de rendre compte de la qualité sportive de Youcef Belaili. Avant le dernier article paru dans l’équipe en ligne du 17 décembre 2021 dans lequel le journaliste sportif, recommande aux dirigeants du football français de saisir l’opportunité « marchande » pour recruter le joueur algérien qui dit-on est libre de tout engagement avec son club qatari; il a écrit à maintes reprises sur le talent sportif du joueur algérien. indéniablement, ce concours mercantiliste, n’enlève en rien à la compétence journalistique de Djellit.

Pour le moment, nous ne savons rien du choix du joueur si c’est la Ligue 1 ou un autre championnat européen. Si la destination est la France, le joueur algérien aura l’occasion de se racheter de son précédent échec français.

Certainement, il aura plus d’opportunités pour exprimer son talent de footballeur qui malheureusement a été interrompu pour négligence réglementaire pendant deux années. Et, ils sont nombreux à avoir commis des erreurs de jeunesse puis ils se sont repris. Rien n’y fait, le dilemme des artéfacts de la justice ne font qu’alourdir la sentence au malheur des hommes.

A y voir, il ne s’agit pas de dénoncer le méprisable regard envers le banni mais de rendre à l’amiable réconciliation du public tout l’enthousiasme triomphant qui soulève les foules. Et nous pouvons dire que Nabil Djellit a eu raison de considérer Youcef Belaili comme le deuxième meilleur joueur au service de l’équipe nationale dirigée par des entraineurs algériens.

Ne sait-on jamais, peut-être qu’il sera un des plus rayonnants dans un clus européen huppé.

Bon vent au joueur.

Fatah Hamitouche

Quitter la version mobile