Arrestations de manifestants porteurs de l’emblème amazighs, intimidations, fouilles de sacs, la police s’emploie depuis ce vendredi matin à étouffer la contestation. 

Selon plusieurs sources médiatiques et de manifestants, la police a procédé à de nombreuses interpellations à Alger-centre. 

Comme les précédents vendredis, Alger est quasiment en état de siège. Les accès sont fermés pour certains et hermétiquement contrôlés pour d’autres. Pendant que le vice-ministre de la Défense jure qu’il soutient le Hirak, les services de sécurité font tout pour dissuader les Algériens à manifester.

Comme les précédents jours de dissidence populaire, Ahmed Gaïd Salah qui représente le pouvoir de fait, est la cible de nombreuses critiques. Ses deux dernières sorties à l’Académie de Cherchell mercredi et jeudi n’ont pas manifestement convaincu les marcheurs de ce vendredi.