C’est une concordance calendaire à double signification pour les Algériens. Le 20 avril est la blessure d’un peuple, meurtri par un régime autoritaire alors qu’il ne faisait que réclamer la liberté. Mais c’est aussi pour les chrétiens d’Algérie la célébration de la vie retrouvée.
Paradoxalement, les deux se retrouvent liées dans une relation en corrélation. Dans la religion du Livre, Pâques et la symbolisation du sacrifice au secours de l’humanité. Une lumière arrachée au ténèbres de la mort.
Ce 20 avril est donc la commémoration de la crucifixion du souffle de la liberté, un sens inversé qui tourne le dos à la vie. Cette année nous avons cette double face du sens de la vie qui affronte la mort. Il faudra que le diable le comprenne que c’est toujours la vie qui l’emporte avec le temps.
Je m’incline devant la douleur et les ressentiments en ce jour de commémoration. J’associe cette inclination à celle devant nos compatriotes chrétiens sur lesquels pèsent continuellement la menace des ténèbres.
Il répondront ce dimanche 20 avril par la vie, celle que ne pourra jamais atteindre le régime bestial de l’Algérie.
Honneur aux sacrifiés pour la liberté du 20 avril, joie partagée avec ceux qui commémorent une résurrection en ce jour de Pâques du 20 avril.
Boumediene Sid Lakhdar
Trés beau texte. C’est toujours avec beaucoup de plaisir que je vous lis.
Trés beau texte. C’est toujours avec beaucoup de plaisir que je vous lis. C’est bien de ne pas oublier les chrétiens d’Algérie.
Ni dieu ni maître