Le représentant du droit public près le Tribunal criminel de Dar El-Beïda (Alger), a requis des peines allant de 15 ans de prison ferme à la perpétuité à l’encontre de 24 individus appartenant au mouvement Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), poursuivis pour actes terroristes et de sabotage visant la sécurité de l’Etat et l’unité nationale.
Concernant les 7 accusés réfugiés à l’étranger, à leur tête le dénommé, le président du MAK Ferhat Mehenni, le représentant du droit public présentera les peines requises à leur encontre, avant la prononciation des peines contre les accusés qui ont comparu, rapporte l’agence APS. Ferhat Mehenni a déjà été plusieurs fois condamné à perpétuité par divers tribunaux depuis que les autorités ont décidé de classer comme organisation terroriste, le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie. Un classement qu’aucune institution internationale ne prend au sérieux.
Dans sa plaidoirie, le Procureur de la République a affirmé que « ce groupe criminel a exécuté concrètement un complot ourdi contre l’Algérie par des ennemis, en diffusant des idées incitant à la division, à la discrimination et à la haine », en sus de la collecte d’une quantité considérable « d’armes et de munitions », souligne la même source. Aucune preuve matérielle formelle n’a été toutefois présentée par l’accusation.
Lors du procès, il s’est avéré que certains de ces accusés appartenaient à un groupe activant via les réseaux sociaux sous l’appellation ‘Tamazgha-Israel’ et entretenaient des contacts permanents avec Israël dans le but de déstabiliser l’Algérie et de porter atteinte à son unité nationale, ajoute l’agence officielle APS.
Le procès se poursuit avec les plaidoiries de la défense des accusés, avant l’entame des délibérations et le prononcé des peines.
L.M. avec APS