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mardi 14 octobre 2025
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3 ans de prison requis contre Fethi Ghares pour « outrage à corps constitué »

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Le procureur de la République près le tribunal de Hussein Dey, à Alger, a requis ce mardi une peine de trois ans de prison ferme assortie d’une amende de 300 000 dinars à l’encontre de , coordinateur national du MDS. Le jugement a été mis en délibéré et sera rendu le 21 octobre prochain.

Lors de l’audience, le parquet a retenu deux chefs d’inculpation : « outrage à corps constitué » et « diffusion de fausses informations portant atteinte à l’ordre et à la sécurité publics », en vertu des articles 146 et 196 bis du Code pénal.

La défense a, pour sa part, plaidé la relaxe pure et simple, estimant que les poursuites « reposent sur des bases ni juridiques ni factuelles ». Selon l’avocate,  Me Sadate, les déclarations de son client relèvent de l’exercice légitime de la liberté d’opinion et d’expression, garantie par la Constitution.

L’interpellation de Fathi Ghares fait suite à son intervention télévisée sur  une chaîne proche de l’opposition islamiste, émettant a partir de Londres. Le militant politique avait tenu des propos critiques sur la gestion des affaires de l’État par A. Tebboune.

Suite a ces faits, il sera  placé en garde à vue, avant sa présentation au parquet le le 30 septembre dernier. L’affaire avait été renvoyée une première fois au 7 octobre, puis au 14 octobre, jour de l’ouverture du procès. L’accusé avait été placé sous contrôle judiciaire dans l’intervalle.

Figure connue de l’opposition, Ghares s’est illustré ces dernières années par un discours très critique à l’égard des autorités, notamment sur les réseaux sociaux et dans les médias.

Le MDS, parti qu’il dirige, a vu ses activités gelées à la suite d’une action en justice introduite par , qui l’accusait d’utiliser son siège pour des activités non autorisées.

Cette nouvelle affaire judiciaire de Fathi Ghares ravive le débat sur les limites de la liberté d’expression en Algérie et la fermeture du débat public. Plus de 200 détenus d’opinion croupissent dans les prisons. Un nombre indéterminé d’Algériennes et d’Algériens, dont des journalistes, des universitaires, des citoyens lambda, d’anciens responsables sont placés sous interdiction de quitter le territoire national.

La rédaction

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