Rien n’est réglé pour le pouvoir. Immense peuple algérien ! Des marées humaines se sont donné rendez-vous pour une énième journée de dissidence.

Le 46e vendredi de dissidence populaire vient de montrer au gouvernement Tebboune qu’il se doit de faire bien plus que les remises en liberté provisoire pour convaincre l’opinion. 

Ceux qui croyaient le mouvement de dissidence en perte de vitesse en ont eu pour leurs frais. Au lendemain de 76 libérations de détenus d’opinion et  de l’annonce du premier gouvernement Tebboune, des millions d’Algériens sont sortis manifester leur rejet des hommes au pouvoir et de leurs méthode. 

Les slogans sont cinglants. Maintenant que le désormais ex-chef d’tat-major est mort, c’est Abdelmadjid Tebboune, président largement rejeté par l’opinion, qui essuie les plâtres. Les tout nouveaux ministres ne sont toutefois pas épargnés par les manifestants. 

Que cela  soit à Alger, Annaba, Tlemcen, Bejaia, Sétif, Constantine, Khenchela, Tizi-Ouzou, Oran ou dans n’importe quel chef-lieu de wilaya ou de daïra, les Algériens sont sortis massivement pour exprimer leur opposition au pouvoir en place et leur mécontentement des dernières nominations au gouvernement.

Les attentes populaires sont importantes. Légitimes. Depuis 10 mois, les Algériens le répètent sans cesse. Ils estiment qu’ils ne sont pas écoutés.