L’Eglise latine avait lié son discours à la science profane, appelée la scolastique, qui était principalement d’origine grecque. Lorsque ce savoir s’était effondré à la suite des découvertes scientifiques, l’autorité intellectuelle de l’Eglise a été remise en question.
Cette évolution n’a pas eu lieu en islam car les oulémas avaient rompu les liens avec le savoir profane, dont la philosophie, l’astronomie, la chimie, etc. Il n’y avait pas de lien entre la théologie et les sciences profanes.
Al Ghazali avait disqualifié la causalité aristotélicienne, affirmant que si le feu brûle le bois, c’est en raison de la volonté divine et non pas en raison des lois de la nature comme le prétend Aristote. D’ailleurs, dit-il, Dieu fait des miracles quand il veut en suspendant les lois de la nature. C’est ainsi que la théologie musulmane s’est désintéressée du savoir profane qui était cependant condamné s’il contredisait la parole des oulémas. La société musulmane est devenue indifférente à la science.
Lahouari Addi
Ou est passe’ l’essai sur la tribu et les commentaires ?
De la censure ou du vol?
Pas besoin de sciences ni de quoi que ce soit, tout est dans le coran, donc cela suffit. Le plus important c’est l’au delà.
L’islam, le christianisme, tout ce qu’on veut, ne créent pas le savoir ou la science. Le seul domaine de savoir proprement musulman, chrétien, …, est la théologie.
L’essor des religion politique au moyen âge, notamment l’islam a permis de créer des théocratie. De ce qu’il en est de ces états et de leurs clergés, ont sait qu’ils ont été les ennemis de la rationalité. Quel savant, philosophe, libre penseur, poète a trouvé la paix en ces temps là ? Aujourd’hui, tout en restant fidèle à l’esprit de ces temps obscures, on retrouve des spécimens se gargariser des sciences musulmanes de l' »âge d’or ».
Si certains dirigeants de ces âges làse sont montré plus tolérants que véritablement ouverts à la rationalité, c’est au détriments des écritures et de l’orthodoxie.
Une petite remarque sur l’usage du mot « science »; quoique dérivant du latin ‘scire’ (savoir, connaire) qui a donné le participe ‘sciens’ (sachant ou savant), une racine du mot vieux de la vieille, le terme « science » proprement dit est moderne et n’est apparue qu’avec l’expérimentation scientifique vers le 17e siècle. Etendre le mot « science » à aux réalités que sont les « savoirs » acquis par l’observation plutôt que par l’expérience reproductible n’est pas du tout pertinent.