La justice algérienne a annoncé l’ouverture d’une enquête par les renseignements intérieurs sur une affaire de « corruption politique » impliquant trois candidats à la mascarade présidentielle du 7 septembre 2024.
Cette scabreuse affaire d’achat de voix d’élus pour la participation à la mascarade présidentielle a été révélée par le procureur général près la Cour d’Alger, dans une conférence de presse, organisée au siège de ladite juridiction.
Les fins limiers des renseignements ont épluchés les attestations de ces candidats recalés par l’ANIE. Plus de 50 « élus » ayant reconnu avoir reçu de l’argent en échange de signatures ont été auditionnés dans le cadre de cette affaire aux relents de scandale qui vient entacher la crédibilité déjà fortement écornée du prochain scrutin. Une élection qui n’en est pas une puisque taillée sur mesure pour le candidat sortant, Abdelmadjid Tebboune.
Le procureur de la République, Lotfi Boudjemaa, a indiqué, lors de sa rencontre avec la presse, que les enquêtes ont été ouvertes par les services de police judiciaire affiliés à la Direction générale de la sécurité intérieure.
Les enquêtes portent sur des faits probants « d’achat de signatures en échange d’une recommandation en vue de se présenter aux élections présidentielles », assure le magistrat.
«Plus de 50 élus ont été entendus dans le cadre de cette affaire, et la plupart ont avoué avoir reçu des sommes d’argent variant entre 20 000 et 30 000 dinars en échange de recommandations à ceux qui souhaitaient se présenter aux élections», précise Lotfi Boudjemaa. Des sommes étrangement modiques au regard de l’enjeu et des risques encourus.
Le procureur ajoute que 10 personnes intermédiaires ont également été entendues, la plupart ont reconnu leur implication dans ces faits de corruption, précise-t-il.
Selon le ministère public, l’enquête préliminaire a révélé l’implication de trois personnes candidats à ce rendez-vous électoral. Il ajoute que toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans cette affaire seront arrêtées et poursuivies en justice.
Même si le responsable judiciaire n’a pas révélé les noms des personnes impliquées, beaucoup subodorent que les noms de la femme d’affaires Saïda Naghza et Belkacem Sahli figurent sur la liste de ces candidats sur lesquels pèseraient les soupçons de malversations sur les signatures.
Dans le marigot politique algérois tout est sujet à des conflits d’appareils qui se maintiennent dans un équilibre précaire. On est fondé à ce propos de nous interroger si on ne cherche pas en haut lieu à leur faire payer quelque écart ou cette sortie s’inscrit-elle dans une logique de lutte de clans ?
L’on se rappelle que Saïda Naghza a vivement attaqué l’Autorité électorale nationale indépendante, pour cause d’exclusion de son dossier des élections. Elle a accusé Mohamed Charfi et son équipe de l’ANIE de fraude et de manipulation des bulletins de recueil des signatures d’élus et d’électeurs.
« La décision de m’exclure n’était pas surprenante étant donné les pressions auxquelles ont été soumis les élus qui m’ont donnée leur signature », a déclaré la patronne des patrons affiliés à la CGEA, lors d’une conférence de presse documentée par une vidéo sur sa page Facebook.
Plus grave : elle a souligné que certains de ceux qui ont signé pour elle ont été convoqués et ont demandé de dire que les formulaires avaient été achetés. C’est dire que la guerre est ouverte par le clan Tebboune contre cette femme d’affaires. Cependant, on ignore pour l’heure le fin mot de cette histoire qui dessert plus ce scrutin qu’autre chose puisqu’elle l’entoure de soupçons de fraude bien avant sa tenue.
En outre, l’ancien vice-ministre des Affaires étrangères et chef de l’Alliance républicaine (ANR), Belkacem Sahli, autre prétendant à la présidentielle au nom du bloc Réforme et Stabilité (qui comprend sept partis), a déclaré qu’il n’était pas convaincu par les justifications invoquées par la Cour constitutionnelle pour confirmer la décision de l’Autorité électorale. Il a qualifié, le rejet de son dossier de candidature comme étant une « double exclusion politique».
C’est l’exclusion derrière laquelle se cachent certaines parties dont des partis politiques qui ont pu être perturbés ou embarrassés par la candidature de Belkacem Sahli, qui dit représenter le bloc démocrate républicain et moderniste prépondérant dans la société.
Samia Naït Iqbal
Aie !Aie! Aie. Après Lwiza mla3youn qui se disait se présenter aux élections pour les crédibiliser, avant de de pratiquer le coitus interruptus sous prétexte que le pouvoir n’aide pas assez nos frères palestiniens la3zayez, Vouala que même les lièvres s’adonnent au trafic.
Et ce sont des faudeurs comme ceux-là qui accusent le pouvoir de tricher? Et au Matin-Dized on eegrette qu’il n’y ait pas assez de candidats? Isk ya3ni il ne confonde pas les lièvres et les hyennes?
Pourquoi ces pseudo-candidats ont-ils besoin de rencontrer leur adversaire et pas se rencontrer entre-eux meme?
Faut un interview avec le candidat en chef pour rentrer une competition? La reponse est non pour la simple raison qu’il n’y a pas de competition !!!
Atatiou atatiou le vote en anejairie est plein de surprise .. didon didon qui va gagner les zilictious .. les sondages sont tres serres … la tension monte dans le monde entier .. wa to tri viva garantira
Tu enrichis le débat.
Chère Madame
Il y a dans le titre de votre article au mieux une ignorance totale de ce qui se oasse en Anegerie au pire une complicité avec la mfia d alger.
Je me permets de corriger à défaut de vous corriger.
(Les sévices lancent une initiative afin de discréditer une candidate non admise en allant trouver des signataires qui feront de faux témoignages)
En Algérie il y a des palais de justice mais pas de justice
« Plus de 50 « élus » ayant reconnu avoir reçu de l’argent en échange de signatures ont été auditionnés (…) ». Ces « plus de 50 élus » qui reconnaissent avoir reçu de l’argent doivent être écroués sur le champ. L’ont-ils été? Le procureur général qui en a fait fièrement l’annonce ne semble intéressé que par les corrupteurs (si corrupteurs il y a, bien entendu). Quant aux corrompus, réels ou virtuels, il ne pipe pas mot. Entre un candidat soi-disant corrupteur et des ÉLUS sûrement corrompus qui est le plus à écrouer? Selon que vous serez candidat non désiré par le régime ou élu corrompu dudit régime, les jugements de cour de ce même régime vous rendront blanc ou noir.
« Les fins limiers des renseignements ont épluchés les attestations de ces candidats recalés par l’ANIE ». À moins que je sois complètement à côté de la plaque, je comprends par là que l’ANIE, sur demande express venue d’en haut de très en haut, a d’abord recalé lesdits candidats et a ensuite demandé aux « fin limiers des renseignements » de fabriquer des motifs (plus de 50 élus ayant reconnu avoir reçu de l’argent) à même de justifier le recalage. S’il le fallait, voilà une autre preuve indiscutable que l’élection du 7 septembre n’est et ne sera qu’une autre mascarade de plus dans la longue liste des mascarades électorales, marque de commerce de tous les régimes qui se sont succédé en Algérie depuis 1962.
Un jour viendra ou la vérité s’imposera au tenants (spoliateurs) du pouvoir. ce jour là la dictature admettra la vérité…DU FLEUVE détourné…!