24 novembre 2024
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Pour une Algérie libre et démocratique

Le 7 septembre 2024, le peuple algérien est appelé une fois de plus à entériner une élection présidentielle jouée d’avance. En effet, les conditions d’une élection honnête, transparente et libre ne sont toujours pas réunies et il ne fait aucun doute que le président de fait sortant sera maintenu en poste.

Dans ce contexte inédit de répression et de fermeture du champ politique et médiatique, la souveraineté populaire sera une nouvelle fois confisquée, perpétuant ainsi la crise de légitimité politique du pouvoir héritée depuis l’indépendance.

Depuis février 2019, le peuple algérien n’a pourtant pas cessé d’exprimer, sans équivoque et dans toute sa diversité, sa volonté de changement pour le recouvrement de sa souveraineté et l’instauration d’un État de droit démocratique.

L’élan du mouvement historique de février 2019 a été brisé par les tenants d’un système politique obsolète, « bunkérisé », sans vision, répressif et frappé d’incapacité structurelle à répondre aux aspirations populaires de rupture avec l’ordre ancien pour s’ouvrir à un nouveau destin.

Face à cette échéance électorale annoncée dans un contexte de grave dérive autoritaire, nous, citoyen.nes algérien.nes de la Diaspora, fidèles aux fondamentaux du Hirak, avons décidé de reprendre la parole pour exiger :

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-Le changement réclamé par le peuple en œuvrant à une transition démocratique, seule à même de permettre la restitution de la souveraineté au peuple et de donner corps à l’espérance collective déclinée par le Hirak, par la jeunesse notamment.

-L’arrêt de la répression et de la stratégie de la terreur par l’abrogation de toutes les lois liberticides telles que l’article 87 bis et les dernières dispositions du Code pénal ainsi que par la levée des restrictions imposées aux libertés syndicales, libertés d’information et d’association.

-La libération de tous les détenus d’opinion et politiques avec le recouvrement de tous leurs droits; l’arrêt des harcèlements et des poursuites judiciaires pour délit d’opinion; le respect de la liberté de circulation aux frontières.

-Le respect des libertés fondamentales individuelles et collectives ainsi que des textes internationaux ratifiés par l’Algérie, relatifs aux droits civils, politiques, économiques et sociaux.

-Le droit à l’exercice d’une citoyenneté effective pour participer à la gestion des affaires du pays afin d’affronter au mieux les défis aussi bien politiques, socio-économiques, culturels que les risques géostratégiques.

Citoyen.es algérien.nes, cette politique du tout répressif et du mépris du peuple est aussi intolérable qu’inacceptable et le silence n’est plus permis.

Par cet appel, nous refusons le choix que ce système politique nous impose : l’asservissement, le silence, la prison ou l’exil.

L’Algérie est notre pays, dans lequel nous voulons vivre librement, nous exprimer sans crainte, travailler dignement, créer sans contraintes, voyager sans appréhension et manifester publiquement nos opinions et positions ainsi que nos soutiens aux peuples opprimés, dont le peuple palestinien qui subit un génocide.

Réprimé.es, privé.es de nos libertés fondamentales et dans l’impossibilité de choisir librement la personne qui présidera au destinées de notre pays, il nous reste à agir sur l’enjeu de la participation par le rejet massif, pacifique et visible de cette mascarade électorale pour acter ainsi la rupture avec ce système politique en faillite.

Le nécessaire changement par la construction d’un rapport de force oblige à l’union des Algérien.nes qui se sont exprimés pour la transition démocratique afin de remettre le pays dans sa trajectoire historique, initiée par les luttes de libération nationale et réaffirmée par le Hirak de février 2019.

Fondée sur le respect de tous les pluralismes existants, cette union est un impératif pour sortir de l’impasse politique actuelle et mettre fin à cette dangereuse fuite en avant qui éprouve durement notre peuple tout en engendrant de graves périls pour l’avenir du pays.

Notre devoir de Diaspora est de soutenir et d’accompagner toute initiative s’inscrivant dans le prolongement de l’esprit du Hirak. Plus qu’une responsabilité politique, elle est une approche patriotique rassembleuse qui se veut être digne de l’œuvre unificatrice des concepteurs du 20 août 1956, dont la célébration prochaine vient nous rappeler son rôle fédérateur décisif pour la libération du pays.

Soyons à la hauteur des sacrifices de nos aînés et de l’espérance de nos enfants, en construisant une véritable alternative démocratique en phase avec les aspirations du peuple algérien à « une Algérie libre et démocratique ».

Premiers signataires :

Abdelli Mohand, ingénieur – Canada

Abes Sonia, universitaire – France

Aboudi Bachir, ingénieur – Canada

Addi Lahouari, professeur émérite de sociologie politique – France

Aïnouche Ghilas, dessinateur de presse – France

Ait Ali Hakim, universitaire – France

Ait Bachir Ahmed, retraité – France

Ait Bachir Mahmen, entrepreneur- France

Ait Ouferoukh Mouloud, Engineering Document Controller / Document Management Lead -Canada

Akrouf Sanhadja, militante féministe – France

Aktouf Omar, PhD, Professeur titulaire honoraire – HEC Montréal – Canada

Allal Tewfik, militant associatif – France

Amar Khodja Youcef, ingénieur – France

Amarouche Belkacem, juriste en droit européen – Belgique

Ameur Faiza, analyste informatique – Canada

Ammour Ghenima, poétesse – France

Arabi Mohand, enseignant – Canada

Arbane Samir, directeur d’approvisionnement – Canada

Baghdad Djamel, docteur en chimie – Canada

Bakir Mohand, citoyen – France

Baouz Tassadit, retraitée- ancienne membre de la Fédération de France du FLN – France

Baraka Malika, médecin cardiologue – France

Beddiari Salah, écrivain – Canada

Belhadj Mohamed, médecin – Canada

Ben Mamar Ouerdia, enseignante – France

Benamara Amara, chauffeur de taxi – France

Benani Radia, entrepreneure – Canada

Benchenouf Djameledine, journaliste – France

Benhaddadi Rachid, professeur – Canada

Benhadj Karim, ingénieur – Canada

Benhami Lyazid, écrivain – France

Bensadek Aziz, militant associatif – France

Bensadek Tayeb, fonctionnaire à la retraite- Canada

Benyounes Khaled, retraité – France

Bouaou Krimo, ingénieur – Canada

Bouraoui Amira, médecin gynécologue – France

Bouteldji Ahmed, ingénieur mécanique – France

Chabanis Malika, médecin – Canada

Challal Hamid, économiste – France

Chemrouk Azwaw , gestionnaire – France

Cherbi Massensen, Constitutionnaliste – Tunisie

Chetouani Youcef, géologue – France

Chikhoune Abdelmoumene, commerçant – Autriche

Dahak Bachir, juriste – France

Dermouche Adem, étudiant – France

Derridj Rani, retraité – France

Djebaili Lyes, ingénieur économiste – France

Djouaher Saliha, enseignante – Canada

Dutour Nassera, présidente du CFDA – France

Esseghir Amine, écrivain – Canada

Farrah Raouf, chercheur en géopolitique – Tunisie

Gasmi Hocine, journaliste – France

Haddad Nacer, retraité – France

Hadj-Moussa Ratiba, professeure en sociologie – Université de York Toronto – Canada

Hadjabi Wassyla, diplômée en biochimie et en relations industrielles – Canada

Halimi Jihed, informaticien – Canada

Hamaoui Ines, militante associative – France

Hammachin Rabah, professeur d’université – Canada

Hamourit Omar, historien – France

Hannache Zaki, lanceur d’alerte et défenseur de droits humains – Canada

Haouchine Ali, politologue – Canada

Hareb Khelifa, fonctionnaire – Canada

Hassani Louenas, écrivain – Canada

Hidouci Ghazi, ancien ministre de l’Économie – France

Ighemat Arezki, professeur d’économie à la retraite – USA

Ikken Sofiance, inspecteur social – Canada

Kaci Lounas, retraité – Canada

Kaci Mehdi, spécialiste de la qualité des données – USA

Kaidi Ali, écrivain et journaliste – Canada

Kermiche Saad, expert en évaluation des risques – Canada

Kezouit Omar, chercheur en histoire décoloniale et sociale – France

Khalfoune Tahar, maître de conférences en droit public, Université Lyon 3 – France

Kichou Ali, plasticien – Canada

Lahouazi Ilyes, chef avion – France

Lellou Hamid, analyste dans la résolution des conflits et médiateur certifié – USA

Mahiou Ahmed, ancien doyen de la faculté de droit d’Alger et ancien directeur de l’IREMAM- France

Mansouri Khaled, fonctionnaire à la banque – Canada

Mechakra Asma, Chercheuse scientifique – Suisse

Mekdam Ahviv, professeur des écoles – France

Mettouchi Hanane, interprète-traductrice judiciaire – France

Mohammedi Adlene, chercheur et enseignant en géopolitique – France

Moktefi Kamel, toxicologue – Canada

Moulla Rabah, enseignant – Canada

Nait Ouslimane Karim, Enseignant universitaire – France

Ouali Abdelghani, profession libérale – France

Oualli Mohand, responsable associatif – France

Ouchiha Abdelkader, professionnel de la santé – Canada

Oulamara Aomer, physicien, écrivain – France

Ourad Meziane, journaliste – France

Outerbah Chafia, cadre administrative – France

Rabia Lyes, médecin – France

Rezzoug Youcef, journaliste – France

Saada Karim, artiste musicien – Canada

Saïghi Djaballah, ingénieur – Canada

Salhi Mourad, expert et spécialiste international en sécurité ferroviaire – Suisse

Salhi Said, défenseur des droits humains – France

Saoudi Rabah, enseignant, écrivain – France

Seniguer Haoues, maître de conférences en sciences politiques – Sciences Po Lyon -France

Seridj Mélinda, doctorante en histoire – France

Serkhane Salim, journaliste – Royaume-Uni

Si Ahmed Sidi Menad, expert des Nations Unies pour le climat – Autriche

Sidhoum Hakim, directeur web et ecommerce – Canada

Takesri Tahar, électronicien – Canada

Talahit Fatiha, économiste – chercheuse CNRS – France

Tamene Zineb, avocate – France

Tiza Fatma, enseignante – Canada

Yahi Khelifa, ingénieur – France

Yahiaoui Aomar, enseignant – Canada

Ziane Farida, maître en communications publiques – Canada

Zirem Youssef, écrivain – France

14 Commentaires

    • Dans vos reves de séparatistes mercenaires.
      La secte ethniciste,raciste,regionaliste,mercenaire du gourou mytho_pyromane sera vaincu comme le fis en 90.
      Les kabyles ne seront jamais des supplétifs makhzano_émirato_siinistes,nous sommes et resterons ALGERIENS.

      • @ Azdayrii
        Separatisme arabo-islamique est ok avec toi ????
        Qui decide et impose l’Algerie exclusivemnt Arabe ? tout en deniant aux Imazighen leur pays millenaire!
        Qui impose uax Algeriens la langue arabe tout en deniant tamazight , aux Kabyles notamment!
        Qui depense des milliards de dollars pour promouvoir la langue arabe, la culture arabe, les sports arabe, les festivals arabe, tout en interdisant meme une simple conference sur la langue Amazigh.
        Qui ??? ce sont les separatistes arabo-islamiques aux pouvoir depuis 1962 en Algerie!
        Chaque fois que tu posteras tes conneries, je reposterais le meme message, n’est ce pas le separatiste Azdayrii qui veut transformer l’Algerie en Arabistanatn.

  1. Réponse a Azdayri. Pauvre toi! tu vivras toute ta vie avec la haine dans ton coeur. Tu ne vivras jamais en paix. Chaque minute, chaque heure, chaque jour et chaque année de ta vie, tu seras tourmenté par la haine qui t’habite. Tu fais pitié. Que Dieu te pardonne de cette haine qui brule ton corps.

  2. En un peu plus d’un siècle d’existence (l’annexion du pays touareg et finalisation des frontières actuelles ne date que du début du 20e siècle – à exclure la régence d’Alger et des autres beykicats qui, réunis, ne représentaient même pas 1/20e de la superficie actuelle – ; même pas tout le nord littoral d’ailleurs), il n’y a pas eu de démocratie ou d’amorce de démocratie dans la plupart des sociétés algériennes et encore moins chez les gouvernants de l’Algérie. Toutes les conditions morales et physiques concourent à en faire un pays gouverné par des pouvoir absolus, étrangers ou indigènes : références culturelles et civilisationelles, peuples hétéroclites réunis de force, fondation du pays par l’unique force brutale, … Ça en fait du passif dont on se débarrasse pas par la seule réformette et autre superficieletés, encore moins avec les manifs de l’après prière du vendredi.
    Peut-être que la question de fond n’est pas sur la façon de de plaquer de force la démocratie sur un pays fait pour être gouverné par le despotisme, oriental qui plus est. Peut-être que la question est ailleurs : les fondamentaux.

  3. Pour le khoroto chien de garde du colonialisme arabe en Algérie et en Kabylie (adzayri) sûrement un fils où un petit fils d’un Harki qui était au service du colonialisme français et lui un arabe de deuxième catégorie au service du colonialisme arabe,rien de nouveau le Harkisme dans le sang, l’esclavage dans l’ADN ,la kabylie sera libre et indépendante n’en déplaise aux Harkis, Goumis,kds et Kabychous,c’est l’histoire qui avance ,la prise de conscience chez les kabyles esr irreversible .

  4. Separatisme arabo-islamique est ok avec toi ????
    Qui decide et impose l’Algerie exclusivemnt Arabe ? tout en deniant aux Imazighen leur pays millenaire!
    Qui impose uax Algeriens la langue arabe tout en deniant tamazight , aux Kabyles notamment!
    Qui depense des milliards de dollars pour promouvoir la langue arabe, la culture arabe, les sports arabe, les festivals arabe, tout en interdisant meme une simple conference sur la langue Amazigh.
    Qui ??? ce sont les separatistes arabo-islamiques aux pouvoir depuis 1962 en Algerie!
    Chaque fois que tu posteras tes conneries, je reposterais le meme message, n’est ce pas le separatiste Azdayrii qui veut transformer l’Algerie en Arabistanatn.

  5. « Pour une Algérie libre et démocratique » est un vœu pieux . Il faut arrêter de courir derrière des chimères. A moins d’un mois de ces pseudo présidentielles on pond une déclaration ! Comme si les décideurs de cette illusion RADP étaient sortis de Harvard ! Un pays où l’on assassine un Président en direct à la télé ne coche aucune case d’un vrai pays au sens propre du terme.
    Chakib Arsalan et ses affidés ont scellé le sort de ce pays pendant sa gestation.
    Les prières, les miracles, les saltimbanques, les tours de magie, les louanges…c’est vieux jeux !!!

  6. Tant que l’islam sévit en Algérie,il est illusoire de croire en la démocratie car cette religion (ou secte) est insoluble dans la démocratie !!

  7. Une chose est sure… on ne les enttend plus parler de leurs « freres zarabes » !

    Il y a tout de meme quelque chose qu’il faut mettre au point. Cette notion de Democratie et Liberte’. Ce n’est rien d’autre sinon une competition transparente pour des interets materiels, et dans un cadres de regles de jeux simples, connues de tous et verifiables par tous.

    Ce contexte-la est contraire a la culture arabo-islamique qui domine de force en algerie. Pour l’instant et depuis 60 ans, la competition est qui va gerer la caisse? Tant qu’il y a caisse, c.a.d. rente hydro-khra.
    Essayez d’imaginez ce bled dans 20 a 30 ans, avec une dizaine de millions supplementaire… impossible. Ces imbeciles qui gerent ce bled n’ont aucune vision realiste du future, ni moyens de s’y projeter ou y arriver. L’absence de la vision est une consequence de l’outil-meme choisi pour y arriver. Cet outil-la est la culture.

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