Le 7 septembre 2024, le peuple algérien est appelé une fois de plus à entériner une élection présidentielle jouée d’avance. En effet, les conditions d’une élection honnête, transparente et libre ne sont toujours pas réunies et il ne fait aucun doute que le président de fait sortant sera maintenu en poste.
Dans ce contexte inédit de répression et de fermeture du champ politique et médiatique, la souveraineté populaire sera une nouvelle fois confisquée, perpétuant ainsi la crise de légitimité politique du pouvoir héritée depuis l’indépendance.
Depuis février 2019, le peuple algérien n’a pourtant pas cessé d’exprimer, sans équivoque et dans toute sa diversité, sa volonté de changement pour le recouvrement de sa souveraineté et l’instauration d’un État de droit démocratique.
L’élan du mouvement historique de février 2019 a été brisé par les tenants d’un système politique obsolète, « bunkérisé », sans vision, répressif et frappé d’incapacité structurelle à répondre aux aspirations populaires de rupture avec l’ordre ancien pour s’ouvrir à un nouveau destin.
Face à cette échéance électorale annoncée dans un contexte de grave dérive autoritaire, nous, citoyen.nes algérien.nes de la Diaspora, fidèles aux fondamentaux du Hirak, avons décidé de reprendre la parole pour exiger :
-Le changement réclamé par le peuple en œuvrant à une transition démocratique, seule à même de permettre la restitution de la souveraineté au peuple et de donner corps à l’espérance collective déclinée par le Hirak, par la jeunesse notamment.
-L’arrêt de la répression et de la stratégie de la terreur par l’abrogation de toutes les lois liberticides telles que l’article 87 bis et les dernières dispositions du Code pénal ainsi que par la levée des restrictions imposées aux libertés syndicales, libertés d’information et d’association.
-La libération de tous les détenus d’opinion et politiques avec le recouvrement de tous leurs droits; l’arrêt des harcèlements et des poursuites judiciaires pour délit d’opinion; le respect de la liberté de circulation aux frontières.
-Le respect des libertés fondamentales individuelles et collectives ainsi que des textes internationaux ratifiés par l’Algérie, relatifs aux droits civils, politiques, économiques et sociaux.
-Le droit à l’exercice d’une citoyenneté effective pour participer à la gestion des affaires du pays afin d’affronter au mieux les défis aussi bien politiques, socio-économiques, culturels que les risques géostratégiques.
Citoyen.es algérien.nes, cette politique du tout répressif et du mépris du peuple est aussi intolérable qu’inacceptable et le silence n’est plus permis.
Par cet appel, nous refusons le choix que ce système politique nous impose : l’asservissement, le silence, la prison ou l’exil.
L’Algérie est notre pays, dans lequel nous voulons vivre librement, nous exprimer sans crainte, travailler dignement, créer sans contraintes, voyager sans appréhension et manifester publiquement nos opinions et positions ainsi que nos soutiens aux peuples opprimés, dont le peuple palestinien qui subit un génocide.
Réprimé.es, privé.es de nos libertés fondamentales et dans l’impossibilité de choisir librement la personne qui présidera au destinées de notre pays, il nous reste à agir sur l’enjeu de la participation par le rejet massif, pacifique et visible de cette mascarade électorale pour acter ainsi la rupture avec ce système politique en faillite.
Le nécessaire changement par la construction d’un rapport de force oblige à l’union des Algérien.nes qui se sont exprimés pour la transition démocratique afin de remettre le pays dans sa trajectoire historique, initiée par les luttes de libération nationale et réaffirmée par le Hirak de février 2019.
Fondée sur le respect de tous les pluralismes existants, cette union est un impératif pour sortir de l’impasse politique actuelle et mettre fin à cette dangereuse fuite en avant qui éprouve durement notre peuple tout en engendrant de graves périls pour l’avenir du pays.
Notre devoir de Diaspora est de soutenir et d’accompagner toute initiative s’inscrivant dans le prolongement de l’esprit du Hirak. Plus qu’une responsabilité politique, elle est une approche patriotique rassembleuse qui se veut être digne de l’œuvre unificatrice des concepteurs du 20 août 1956, dont la célébration prochaine vient nous rappeler son rôle fédérateur décisif pour la libération du pays.
Soyons à la hauteur des sacrifices de nos aînés et de l’espérance de nos enfants, en construisant une véritable alternative démocratique en phase avec les aspirations du peuple algérien à « une Algérie libre et démocratique ».
Premiers signataires :
Abdelli Mohand, ingénieur – Canada
Abes Sonia, universitaire – France
Aboudi Bachir, ingénieur – Canada
Addi Lahouari, professeur émérite de sociologie politique – France
Aïnouche Ghilas, dessinateur de presse – France
Ait Ali Hakim, universitaire – France
Ait Bachir Ahmed, retraité – France
Ait Bachir Mahmen, entrepreneur- France
Ait Ouferoukh Mouloud, Engineering Document Controller / Document Management Lead -Canada
Akrouf Sanhadja, militante féministe – France
Aktouf Omar, PhD, Professeur titulaire honoraire – HEC Montréal – Canada
Allal Tewfik, militant associatif – France
Amar Khodja Youcef, ingénieur – France
Amarouche Belkacem, juriste en droit européen – Belgique
Ameur Faiza, analyste informatique – Canada
Ammour Ghenima, poétesse – France
Arabi Mohand, enseignant – Canada
Arbane Samir, directeur d’approvisionnement – Canada
Baghdad Djamel, docteur en chimie – Canada
Bakir Mohand, citoyen – France
Baouz Tassadit, retraitée- ancienne membre de la Fédération de France du FLN – France
Baraka Malika, médecin cardiologue – France
Beddiari Salah, écrivain – Canada
Belhadj Mohamed, médecin – Canada
Ben Mamar Ouerdia, enseignante – France
Benamara Amara, chauffeur de taxi – France
Benani Radia, entrepreneure – Canada
Benchenouf Djameledine, journaliste – France
Benhaddadi Rachid, professeur – Canada
Benhadj Karim, ingénieur – Canada
Benhami Lyazid, écrivain – France
Bensadek Aziz, militant associatif – France
Bensadek Tayeb, fonctionnaire à la retraite- Canada
Benyounes Khaled, retraité – France
Bouaou Krimo, ingénieur – Canada
Bouraoui Amira, médecin gynécologue – France
Bouteldji Ahmed, ingénieur mécanique – France
Chabanis Malika, médecin – Canada
Challal Hamid, économiste – France
Chemrouk Azwaw , gestionnaire – France
Cherbi Massensen, Constitutionnaliste – Tunisie
Chetouani Youcef, géologue – France
Chikhoune Abdelmoumene, commerçant – Autriche
Dahak Bachir, juriste – France
Dermouche Adem, étudiant – France
Derridj Rani, retraité – France
Djebaili Lyes, ingénieur économiste – France
Djouaher Saliha, enseignante – Canada
Dutour Nassera, présidente du CFDA – France
Esseghir Amine, écrivain – Canada
Farrah Raouf, chercheur en géopolitique – Tunisie
Gasmi Hocine, journaliste – France
Haddad Nacer, retraité – France
Hadj-Moussa Ratiba, professeure en sociologie – Université de York Toronto – Canada
Hadjabi Wassyla, diplômée en biochimie et en relations industrielles – Canada
Halimi Jihed, informaticien – Canada
Hamaoui Ines, militante associative – France
Hammachin Rabah, professeur d’université – Canada
Hamourit Omar, historien – France
Hannache Zaki, lanceur d’alerte et défenseur de droits humains – Canada
Haouchine Ali, politologue – Canada
Hareb Khelifa, fonctionnaire – Canada
Hassani Louenas, écrivain – Canada
Hidouci Ghazi, ancien ministre de l’Économie – France
Ighemat Arezki, professeur d’économie à la retraite – USA
Ikken Sofiance, inspecteur social – Canada
Kaci Lounas, retraité – Canada
Kaci Mehdi, spécialiste de la qualité des données – USA
Kaidi Ali, écrivain et journaliste – Canada
Kermiche Saad, expert en évaluation des risques – Canada
Kezouit Omar, chercheur en histoire décoloniale et sociale – France
Khalfoune Tahar, maître de conférences en droit public, Université Lyon 3 – France
Kichou Ali, plasticien – Canada
Lahouazi Ilyes, chef avion – France
Lellou Hamid, analyste dans la résolution des conflits et médiateur certifié – USA
Mahiou Ahmed, ancien doyen de la faculté de droit d’Alger et ancien directeur de l’IREMAM- France
Mansouri Khaled, fonctionnaire à la banque – Canada
Mechakra Asma, Chercheuse scientifique – Suisse
Mekdam Ahviv, professeur des écoles – France
Mettouchi Hanane, interprète-traductrice judiciaire – France
Mohammedi Adlene, chercheur et enseignant en géopolitique – France
Moktefi Kamel, toxicologue – Canada
Moulla Rabah, enseignant – Canada
Nait Ouslimane Karim, Enseignant universitaire – France
Ouali Abdelghani, profession libérale – France
Oualli Mohand, responsable associatif – France
Ouchiha Abdelkader, professionnel de la santé – Canada
Oulamara Aomer, physicien, écrivain – France
Ourad Meziane, journaliste – France
Outerbah Chafia, cadre administrative – France
Rabia Lyes, médecin – France
Rezzoug Youcef, journaliste – France
Saada Karim, artiste musicien – Canada
Saïghi Djaballah, ingénieur – Canada
Salhi Mourad, expert et spécialiste international en sécurité ferroviaire – Suisse
Salhi Said, défenseur des droits humains – France
Saoudi Rabah, enseignant, écrivain – France
Seniguer Haoues, maître de conférences en sciences politiques – Sciences Po Lyon -France
Seridj Mélinda, doctorante en histoire – France
Serkhane Salim, journaliste – Royaume-Uni
Si Ahmed Sidi Menad, expert des Nations Unies pour le climat – Autriche
Sidhoum Hakim, directeur web et ecommerce – Canada
Takesri Tahar, électronicien – Canada
Talahit Fatiha, économiste – chercheuse CNRS – France
Tamene Zineb, avocate – France
Tiza Fatma, enseignante – Canada
Yahi Khelifa, ingénieur – France
Yahiaoui Aomar, enseignant – Canada
Ziane Farida, maître en communications publiques – Canada
Zirem Youssef, écrivain – France
Il faut sortir de cet engrenage imposé par les militaires au pouvoir pour prendre en main notre destin dans une Algérie libre et démocratique.
Bonne chance dans » notre pays … »
Vive la Kabylie libre et indépendante !
Dans vos reves de séparatistes mercenaires.
La secte ethniciste,raciste,regionaliste,mercenaire du gourou mytho_pyromane sera vaincu comme le fis en 90.
Les kabyles ne seront jamais des supplétifs makhzano_émirato_siinistes,nous sommes et resterons ALGERIENS.
@ Azdayrii
Separatisme arabo-islamique est ok avec toi ????
Qui decide et impose l’Algerie exclusivemnt Arabe ? tout en deniant aux Imazighen leur pays millenaire!
Qui impose uax Algeriens la langue arabe tout en deniant tamazight , aux Kabyles notamment!
Qui depense des milliards de dollars pour promouvoir la langue arabe, la culture arabe, les sports arabe, les festivals arabe, tout en interdisant meme une simple conference sur la langue Amazigh.
Qui ??? ce sont les separatistes arabo-islamiques aux pouvoir depuis 1962 en Algerie!
Chaque fois que tu posteras tes conneries, je reposterais le meme message, n’est ce pas le separatiste Azdayrii qui veut transformer l’Algerie en Arabistanatn.
Mazal-ik da a « « aɣyul yeččen di tavarḍa ines » pour ne pas dir: « taxna-s » ?
@Azdayri – sauf le respect des lecteurs.
Mazal-ik da a « aɣyul yeččen di tavarḍa ines » pour ne pas dir: « taxna ines » ?
Réponse a Azdayri. Pauvre toi! tu vivras toute ta vie avec la haine dans ton coeur. Tu ne vivras jamais en paix. Chaque minute, chaque heure, chaque jour et chaque année de ta vie, tu seras tourmenté par la haine qui t’habite. Tu fais pitié. Que Dieu te pardonne de cette haine qui brule ton corps.
En un peu plus d’un siècle d’existence (l’annexion du pays touareg et finalisation des frontières actuelles ne date que du début du 20e siècle – à exclure la régence d’Alger et des autres beykicats qui, réunis, ne représentaient même pas 1/20e de la superficie actuelle – ; même pas tout le nord littoral d’ailleurs), il n’y a pas eu de démocratie ou d’amorce de démocratie dans la plupart des sociétés algériennes et encore moins chez les gouvernants de l’Algérie. Toutes les conditions morales et physiques concourent à en faire un pays gouverné par des pouvoir absolus, étrangers ou indigènes : références culturelles et civilisationelles, peuples hétéroclites réunis de force, fondation du pays par l’unique force brutale, … Ça en fait du passif dont on se débarrasse pas par la seule réformette et autre superficieletés, encore moins avec les manifs de l’après prière du vendredi.
Peut-être que la question de fond n’est pas sur la façon de de plaquer de force la démocratie sur un pays fait pour être gouverné par le despotisme, oriental qui plus est. Peut-être que la question est ailleurs : les fondamentaux.
Pour le khoroto chien de garde du colonialisme arabe en Algérie et en Kabylie (adzayri) sûrement un fils où un petit fils d’un Harki qui était au service du colonialisme français et lui un arabe de deuxième catégorie au service du colonialisme arabe,rien de nouveau le Harkisme dans le sang, l’esclavage dans l’ADN ,la kabylie sera libre et indépendante n’en déplaise aux Harkis, Goumis,kds et Kabychous,c’est l’histoire qui avance ,la prise de conscience chez les kabyles esr irreversible .
Separatisme arabo-islamique est ok avec toi ????
Qui decide et impose l’Algerie exclusivemnt Arabe ? tout en deniant aux Imazighen leur pays millenaire!
Qui impose uax Algeriens la langue arabe tout en deniant tamazight , aux Kabyles notamment!
Qui depense des milliards de dollars pour promouvoir la langue arabe, la culture arabe, les sports arabe, les festivals arabe, tout en interdisant meme une simple conference sur la langue Amazigh.
Qui ??? ce sont les separatistes arabo-islamiques aux pouvoir depuis 1962 en Algerie!
Chaque fois que tu posteras tes conneries, je reposterais le meme message, n’est ce pas le separatiste Azdayrii qui veut transformer l’Algerie en Arabistanatn.
Ce genre de liste ne sert a rien!
« Pour une Algérie libre et démocratique » est un vœu pieux . Il faut arrêter de courir derrière des chimères. A moins d’un mois de ces pseudo présidentielles on pond une déclaration ! Comme si les décideurs de cette illusion RADP étaient sortis de Harvard ! Un pays où l’on assassine un Président en direct à la télé ne coche aucune case d’un vrai pays au sens propre du terme.
Chakib Arsalan et ses affidés ont scellé le sort de ce pays pendant sa gestation.
Les prières, les miracles, les saltimbanques, les tours de magie, les louanges…c’est vieux jeux !!!
Tant que l’islam sévit en Algérie,il est illusoire de croire en la démocratie car cette religion (ou secte) est insoluble dans la démocratie !!
Une chose est sure… on ne les enttend plus parler de leurs « freres zarabes » !
Il y a tout de meme quelque chose qu’il faut mettre au point. Cette notion de Democratie et Liberte’. Ce n’est rien d’autre sinon une competition transparente pour des interets materiels, et dans un cadres de regles de jeux simples, connues de tous et verifiables par tous.
Ce contexte-la est contraire a la culture arabo-islamique qui domine de force en algerie. Pour l’instant et depuis 60 ans, la competition est qui va gerer la caisse? Tant qu’il y a caisse, c.a.d. rente hydro-khra.
Essayez d’imaginez ce bled dans 20 a 30 ans, avec une dizaine de millions supplementaire… impossible. Ces imbeciles qui gerent ce bled n’ont aucune vision realiste du future, ni moyens de s’y projeter ou y arriver. L’absence de la vision est une consequence de l’outil-meme choisi pour y arriver. Cet outil-la est la culture.