Le roman plonge ses racines dans des thèmes majeurs qui se déploient tout au long du récit, renforçant la profondeur narrative et entrelacés de manière complexe. Ces thèmes, souvent ponctués par des touches d’humour, apportent une humanité et une légèreté aux situations les plus intenses.
Ce premier ouvrage de Belson se situe, et c’est là tout son charme, au confluent de différents genres littéraires. Désorienté, le lecteur voyagera entre roman, légende, conte, biographie, hyper-réalisme, sans jamais savoir quelle frontière il franchit et à quel instant précis il la traverse.
Présent et passé s’y entremêlent et toujours à travers la parole : la parole narrative, la parole introspective, la parole mémoire des anciens qui, contrairement à celle des historiens évoque les évènements et les héros anonymes, la parole génératrice de réalités concrètes (celle de l’architecte), la parole créatrice de légendes et du mythe (les Amants disparus du pont de Beaumarchi), la parole poétique, amoureuse, etc.
Les vécus des différents héros du livre, se superposent ou se jouent en miroirs. À la croisée des époques, les prismes glissent, se déforment. L’onirisme ondule tout au long du parcours initiatique de ce personnage principal dont l’inconscient taraude le pragmatisme. Nous le suivrons pas à pas, dans le labyrinthe de sa quête.
Qui est Djemaï, alias Jimmy ? Comment s’est-il retrouvé en Écosse ? Quelle quête l’a poussé jusqu’à Sétif, et qu’a-t-il finalement découvert ? Un livre sur l’amnésie traumatique… Un livre sur la quête d’identité… Un livre d’aventures…
Sur fond d’une Algérie à la fois indomptable et magnifique, et d’une Écosse majestueuse, l’auteur nous emporte dans un tourbillon d’émotions. Des Highlands écossais aux montagnes des Babors, de Glasgow à Sétif, de l’Argyll Street à Bomarchi.
L’auteur retrace les événements tragiques qui, à travers les époques, ont marqué de sang la région de Sétif (le 8 mai 1945, la guerre d’indépendance, la décennie noire…). La sagesse d’un mentor disparu (Maître d’un clan mystique), mais omniprésent, imprègne ce récit puissant.
Dès les premières pages, ces émotions nous interrogent, nous bouleversent, et nous remuent profondément. Un livre inclassable, authentique et étrangement fascinant qui nous renvoie à la complexité des êtres humains, à la multiplicité de leurs racines, à ce qui fait leur vulnérabilité, leurs forces et leurs rêves.
L’auteur :
Né à Bomarchi (Sétif en Algérie), Belson, un auteur dont certains devineront l’identité à travers les indices disséminés dans ce livre, est aujourd’hui conseiller à Rennes (Bretagne). Après des années à jongler entre le crayon à dessin et à avaler la poussière du ciment sur les chantiers, il se lance dans l’écriture.
Un roman plein de promesses et de plans… sans besoin de permis de construire ni de casque de chantier !
Les Amants disparus du pont de Bomarchi, Belson, Roman, aux Éditions Hedna, 380 pages. Prix 24 €. ISBN : 9782900876350
Decidemment, l’Algerie a besoin de rester aux Nations Unies !!!
Attaf a déclaré : « Nous disons non à la loi de la force, mais oui à la force de la logique, et au besoin de revenir à la Charte des Nations Unies et aux règles du droit international, auxquelles nous devons tous nous soumettre et respecter sans exception.»
Que Dixit la Charte des Nations Unies:
« … Affirmant que les peuples autochtones sont égaux à tous les autres peuples, tout en econnaissant le droit de tous les peuples d’être différents, de s’estimer dif-férents et d’être respectés en tant que tels,
3
Affirmant également que tous les peuples contri-buent à la diversité et à la richesse des civilisations et
des cultures, qui constituent le patrimoine commun de l’humanité, Affirmant en outre que toutes les doctrines, politiques et pratiques qui invoquent ou prônent la supériorité de peuples ou d’individus en se fondant sur des diffé-rences d’ordre national, racial, religieux, ethnique ou culturel sont racistes, scientifiquement fausses, juri-diquement sans valeur, moralement condamnables et
socialement injustes,
Réaffirmant que les peuples autochtones, dans l’exer-cice de leurs droits, ne doivent faire l’objet d’aucune forme de discrimination, Préoccupée par le fait que les peuples autochtones ont subi des injustices historiques à cause, entre autres, de la colonisation et de la dépossession de leurs terres, territoires et ressources, ce qui les a empêchés d’exercer, notamment, leur droit au déve-loppement conformément à leurs propres besoins et intérêts,
Consciente de la nécessité urgente de respecter et de promouvoir les droits intrinsèques des peuples
autochtones, qui découlent de leurs structures politiques, économiques et sociales et de leur culture,
de leurs traditions spirituelles, de leur histoire et de leur philosophie, en particulier leurs droits à leurs
terres, territoires et ressources,
Consciente … »
Voici tout un papier sur le sujet:
https://www.un.org/development/desa/indigenouspeoples/wp-content/uploads/sites/19/2018/11/UNDRIP_F_web.pdf
https://www.persee.fr/doc/rqdi_0828-9999_1985_num_2_1_1609