Séduit et abandonné. Voilà le sort auquel est réduit le FFS qui découvre à ses dépens que le pouvoir auquel il a donné sa caution en acceptant de l’accompagner, en septembre, dans une présidentielle biaisée, ne peut s’amender et se départir de ses pratiques liberticides et de sa gestion policière de la société.
C’est donc un retour de bâton douloureux pour ce parti et son premier secrétaire, Youce Aouchiche. L’ex-lièvre d’Abdelmadjid Tebboune durant la dernière présidentielle ne finit pas de manger son pain noir après la cuisante défaite électorale.
Après la phase compromission, il se découvre l’âme d’un opposant d’opérette. Il s’en va maintenant en guerre contre un pouvoir dont il dénonce « les pratiques (qui) dérogent gravement aux exigences de justice et de démocratie et (qui) sont en totale contradiction avec les discours officiels et les lois de la République qui garantissent protection, justice et liberté pour tous. Le respect de ces principes doit primer sur toute forme d’arbitraire. » Comme si c’était nouveau !
Cette philipique est extraite d’une déclaration laconique du Front des forces socialistes signée par l’ex-candidat à la mascarade présidentielle. Youcef Aouchiche dénonce « avec une fermeté absolue l’interpellation arbitraire (jeudi 7 novembre, ndlr) de nos camarades Saïd Benarab, membre du Conseil national, et Amirouche Garouche, vice-Président de l’APC d’Ouzellaguene, dans des conditions opaques, inquiétantes et totalement inacceptables. »
Sans parler des raisons et des circonstances de ces arrestations, le 1er secrétaire du FFS ne cache pas son inquiétude. « A l’heure actuelle, aucune information officielle n’a été communiquée quant au lieu de leur détention ni aux services responsables de leur interpellation », lâche-t-il.
Cette situation « constitue un abus de pouvoir avéré ». Ne s’arrêtant pas à ce jugement péremptoire, le signataire de la déclaration considère que « cette attitude nous met dans le droit de s’interroger sur les véritables motivations de cette interpellation, d’autant plus que la nation, confrontée à des défis majeurs, a plus que jamais besoin d’apaisement pour avancer de manière collective dans l’unité et la sérénité ».
Exigeant « la libération immédiate et sans condition de nos camarades, ainsi que l’arrêt de toutes formes d’arbitraire », Youcef Aouchiche « réaffirme » la volonté de son parti « d’œuvrer pour mettre un terme à ces dérives et à la préservation des valeurs démocratiques auxquelles nous sommes attachés. »
Samia Naït Iqbal
Vraiment pathétique. Il va surement appeler à votre contre le 3eme mandant de la marionnette !
Faites-lui entonner »Qassamen » ad icirew wemcic Amcic miss LAHR….. izenzen tamurt Iqvayliyen s duru akw d ennif ines
La Kabylie se souviendra.
Vive l’indépendance de la Kabylie …. même le hirak criait » Istiqlal ! Istiqlal !! … »
Le larbin au service du régime colonial arabo-baathiste algérien promoteur du colonialisme arabe en Algérie et en Kabylie en perdition 😭 le pauvre esclave,il n’a pas encore compris la nature du régime qu’il défend.
Il a fallu l’arrestation de deux de ses cadres pour que le parti du marabout de Lausanne proteste contre les arrestations d’opposants pacifistes très nombreux dans les geôles du régime. Aouchiche a quand même servi de lièvre lors de la dernière « élection » mais ça n’a servi à rien. Le régime islamo-bâathiste en place depuis Benbella et Boumediène n’a que faire d’un FFS moribond honni même en Kabylie.
Cautionner un pouvoir dont les méthodes sont bien connues pour aller contre les intérêts démocratiques est effectivement un pari risqué, et cela, le FFS semble le découvrir à ses dépens. Les événements récents, avec l’arrestation de cadres de ce parti, montrent bien que le soutien initial était voué à un échec. En jouant le jeu du pouvoir, en entrant dans cette présidentielle contestée, le FFS s’est retrouvé piégé dans un cercle vicieux où le contrôle et la répression continuent de prévaloir.
L’instrumentalisation des partis, des minorités, et des dissidents n’est pas nouvelle, mais elle s’intensifie pour renforcer un système répressif qui, au lieu de se moderniser et de se réformer, se replie davantage sur des pratiques liberticides. Il est peut-être temps pour tous de comprendre que les concessions et les compromis ne sont pas les voies vers une réelle transformation.
Le FFS ne fait que récolter les fruits (amers) de ce qu’il a semé avec tant d’empressement et de … conviction. A moins d’être les derniers des naïfs, quand on signe un pacte avec le diable il faut au moins savoir protéger ses arrières sinon on se fait rouler dans la farine plusieurs fois plutôt qu’une. M. Aouchiche semble le découvrir un peu tard aux dépens de ces deux cadres et aux dépens d’autres à venir. Il y a plusieurs qui doivent se retourner dans leurs tombes.
« Youcef Aouchiche « réaffirme » la volonté de son parti « d’œuvrer pour (…) ». Paroles, paroles, paroles!